Il possédait le sang de ces ouvriers de Bièvre qui travaillaient le cuir, de père en fils. Ses ancêtres et son père, les tanneurs, les baudroyeurs, les chamoiseurs, les corroyeurs, les sueurs, les cordonniers avaient plongé les peaux dans la Bièvre, les avaient « chipées » dans l’alun et le tan, les avaient étirées, assouplies durement, avec toute la force de leurs bras et de leurs jambes, puis façonnées, suivant leur art, toute leur vie.