La Bièvre et Saint-Séverin
C'est une allée de guingois, bâtie, à gauche, de maisons qui lézardent, bombent et cahotent. Aucun alignement, mais un amas de tuyaux et de gargouilles, de ventres gonflés et de toits fous. Les croisées grillées bambochent ; des morceaux de sac et des lambeaus de bâche remplacent les carreaux perdus ; des briques bouchent d'anciennes portes, des Y rouillés de fer retiennent les murs que côtoie la Bièvre; et cela se prolonge jusqu'aux derrières de la manufacture des Gobelins où cette eau de vaisselle, s'engouffre, en bourdonnant, sous un pont.
J.-K. Huysman, La Bièvre et Saint-Séverin, 1898