Il n’y avait guère de ville en Europe où l’aspiration à la culture fût aussi passionnée qu’à Vienne. C’est justement parce que, depuis des siècles, la monarchie, l’Autriche, n’avait plus fait valoir d’ambitions politiques ni connu de succès particuliers dans ses entreprises militaires, que l’orgueil patriotique s’y était le plus fortement reporté sur le désir de conquérir la suprématie artistique.