Deux mesures pour garantir la stabilité de la coupole
Maximilien Brébion prend le relais et choisit de renforcer la structure au moyen d’
arcs-boutants
cachés entre la nef et le mur de façade extérieur. Ce dispositif, typique des édifices gothiques, permet de contenir la poussée des voûtes.
Initialement, la coupole doit être soutenue par quatre piles (piliers de grande taille) triangulaires flanquées de colonnes. Des fissures apparaissent pendant le chantier, mais elles sont dues au mauvais appareillage des pierres.
Jean-Baptiste Rondelet, dessinateur dans l’agence de Soufflot et l’un des meilleurs spécialistes des questions de statique, achève le chantier.
Il épaissit les piliers en y noyant les colonnes auxquelles il ajoute des
pilastres
. Ce choix va à l’encontre de la légèreté du projet initial, mais il garantit en partie la stabilité de la coupole.