La peinture de la tour
Depuis l’origine, la peinture garantit le maintien du fer en bon état. Trois nuances différentes de couleur assurent une apparence homogène à la tour dans le ciel de Paris (la peinture est plus foncée en bas et la plus claire en haut).
La couleur de la tour a évolué avec le temps. Au moment de sa construction, la tour Eiffel reçoit une première couche de peinture en minium
de fer. Puis l’entrepreneur de peinture M. Nourisson pose les deuxième et troisième couches à l’huile de lin. Enfin, il applique une quatrième couche "vernissée" de ton brun-rouge, dégradé de la base au sommet. Les travaux de peinture sont achevés en 1889.
En 1892, la peinture précédente est lessivée et on applique une couche de peinture à l’huile pigmentée à l’ocre jaune. Le coût est de 57 000 francs-or, comprenant un entretien pendant cinq ans.
La peinture de la tour Eiffel est depuis renouvelée tous les sept ans.
Aujourd’hui, des alpinistes munis de caméras vidéo surveillent l’état de la peinture dans les zones les plus difficilement accessibles. En 2 001, pour la première fois, une nouvelle peinture sans plomb est appliquée afin de garantir la protection de l’environnement. La couleur actuelle, depuis 1968, est une couleur bronze de trois tonalités (toujours la plus foncée à la base).
La peinture en chiffres
• Poids de peinture : environ 60 tonnes
• Durée des travaux : 15 à 18 mois
• Périodicité : la tour est entièrement repeinte tous les 7 ans. Elle a été repeinte pour la 19e fois entre septembre 2 008 à début 2 010.
• nombre de peintres : 25
• Coût : environ 3 millions d’euros