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  3. Le Petit Trianon de Versailles
  4. Le Petit Trianon, ses "fabriques" et ses jardins
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Le Petit Trianon, ses "fabriques" et ses jardins

La façade ouest du Petit Trianon
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L’escalier d’honneur
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La salle de billard
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L’antichambre
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La grande salle à manger
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Le salon de compagnie
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La chambre de la reine
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Le boudoir de la reine
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La salle de bains
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Les “chaises percées” (toilettes)
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L’entresol
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Le dernier étage, appelé aussi attique
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Le réchauffoir
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Le plafond du réchauffoir
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Le couloir menant au réchauffoir
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Les galeries
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Le pavillon français
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Dallage polychrome du pavillon français
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Le pavillon frais
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Le pavillon frais
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Le pavillon frais
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Les sphinges du belvédère
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Allégorie de l’Hiver au belvédère
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Le Temple de l’Amour
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Le hameau de la reine
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La comédie
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La comédie
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Les rochers artificiels
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Dans le parc du château de Versailles, le Petit Trianon est construit à la demande de Louis XV. Mais ce château aux dimensions modestes reste surtout associé à la figure de Marie-Antoinette, dernière reine de France, qui l’occupe juste avant la Révolution française. Les dimensions du Petit Trianon n’ont rien à voir avec celles des grands palais. Au 18e siècle, les petites pièces, intimes et presque simples, sont préférées aux grands espaces fastueux : plutôt que d’exprimer la puissance, comme dans le château de Versailles tout proche, l’architecture s’intéresse désormais aux espaces à vivre
Une multitude de petits édifices appelés "fabriques", certains à vocation utilitaire, ponctuent le paysage qui entoure le Petit Trianon.

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  • 18e siècle

La façade ouest du Petit Trianon

Modèle d’équilibre et d’harmonie, aux proportions parfaites, le Petit Trianon est un petit palais au plan carré de 23 m de côté.
En 1762, Louis XV ordonne à Ange-Jacques Gabriel la construction du Petit Trianon afin de profiter des beautés du parc qui l’entoure. Plus tard, la reine Marie-Antoinette, devenue mère, souhaite offrir à ses enfants une vie simple, loin des règles rigides de la vie de la Cour. Le Petit Trianon devient un véritable refuge, de plus en plus détaché de Versailles.
Chaque façade du Petit Trianon est une déclinaison des trois autres ; selon son importance, chaque façade est plus ou moins décorée : celle de l’ouest, où se situent les pièces de réception, est rythmée par quatre colonnes colossales (de haut en bas).
En dehors de ces quelques ornements et d’une balustrade qui couronne le tout, le parement (la surface de la pierre) est lisse. Pas de dorures, ni d’imposantes sculptures comme on avait l’habitude d’en voir à Versailles. Cette simplicité passe pour être l’ultime expression de l’élégance, où tout repose sur la géométrie et la justesse des mesures dans leurs moindres détails.

Mots-clés

  • 18e siècle
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© Vinca Hyolle

L’escalier d’honneur

Petit Trianon de Versailles

L’entrée des visiteurs s’effectue par le vestibule dans lequel l’escalier d’honneur mène au premier étage. Le grand escalier donne sur l’antichambre dans laquelle les invités patientent avant d’être reçus.
Au 20e siècle, l’architecte Auguste Perret, considéré comme le père du béton armé, reprend pour la conception de ses propres escaliers les dimensions des marches du Petit Trianon (13 x 39 cm) car il y voit le pas de Marie-Antoinette !

Mots-clés

  • 20e siècle
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© Vinca Hyolle

La salle de billard

Petit Trianon de Versailles
À côté du vestibule, une salle de billard permet au roi et à ses hôtes de pratiquer ce jeu alors très populaire.
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© Vinca Hyolle

L’antichambre

Petit Trianon de Versailles
Le premier étage est réservé aux “seigneurs”. Dans le sens des aiguilles d’une montre, une enfilade de pièces se succèdent : le grand escalier donne sur l’antichambre dans laquelle les invités patientent avant d’être reçus.
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La grande salle à manger

Petit Trianon de Versailles
L’antichambre mène à la grande et la petite salles à manger, ouvertes sur le jardin français. La grande et la petite salles à manger devaient être équipées du système de “table volante” inventée par le mécanicien Antoine-Joseph Loriot : grâce à un système de plateaux et de poulies, la table avec sa vaisselle et ses plats devait monter du rez-de-chaussée au premier étage ! Mais ce système trop coûteux n’a jamais été achevé.
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Le salon de compagnie

Petit Trianon de Versailles
Au nord, le salon de compagnie est l’une des plus vastes surfaces avec la grande salle à manger. Il communique avec une pièce plus intime, le boudoir, lui-même directement relié à la chambre de la reine.
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La chambre de la reine

Petit Trianon de Versailles
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Le boudoir de la reine

Petit Trianon de Versailles
Au premier étage, le boudoir est équipé de glaces mobiles. Par un système de poulies actionnées depuis le rez-de-chaussée, ses fenêtres peuvent ainsi être complètement obturées pour préserver l’intimité de la reine.
La simplicité et la sobriété du style Louis XV sont évidents dans cette pièce.
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La salle de bains

Petit Trianon de Versailles
Les centres des étages, sans fenêtres, sont occupés par de petites salles de bains, des garde-robes, et de petits escaliers en colimaçon qui sont aussi des passages secrets.
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Les “chaises percées” (toilettes)

Petit Trianon de Versailles
Le centre des étages cache aussi des cabinets noirs abritant les “chaises percées”. Ces toilettes constituent une véritable innovation, décrite ainsi par Roger-Henri Guerrand dans son livre Les Lieux, histoire des commodités : "Les premiers en leur siècle, Louis XVI et Marie-Antoinette prirent de nouvelles habitudes hygiéniques dans de magnifiques "lieux à l’anglaise" trop peu célébrés. L’appareil, inséré dans une niche, se composait d’une cuvette en marbre, oblongue, creusée en forme de cuillère et recouverte par un siège en menuiserie comportant un abattant à charnières et une partie verticale se rattachant au sol." Des arrivées d’eau permettaient le nettoyage de la cuvette et l’envoi d’un "jet de propreté" dans le conduit.
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L’entresol

Petit Trianon de Versailles
Le tour du premier étage du Petit Trianon s’achève par l’escalier qui mène à un entresol. Cet espace de moindre hauteur, peu aisé à repérer, abrite le logement de la dame d’honneur, la pièce de la première femme de chambre et la bibliothèque de la reine.
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Le dernier étage, appelé aussi attique

Petit Trianon de Versailles
Le dernier étage, appelé aussi "attique", réunit de nombreuses petites pièces comme la chambre du roi et celles des enfants, des cabinets de toilette, un boudoir et un petit salon.
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Le réchauffoir

Petit Trianon de Versailles
Le rez-de-chaussée est surtout destiné aux services : on y trouve une salle des gardes, deux fruiteries, la salle de l’argenterie (où la vaisselle et les couverts sont rangés) et le réchauffoir, petite cuisine d’appoint pour réchauffer les plats acheminés depuis les cuisines situées dans les communs, au-delà de la chapelle.
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Le plafond du réchauffoir

Petit Trianon de Versailles
Le plafond du réchauffoir est constitué de voûtes presque plates qui reportent, par l’intermédiaire de trompes coniques, les charges sur les murs de soutien. Ce dispositif révèle une exceptionnelle maîtrise de la coupe et de l’assemblage des pierres, que l’on appelle aussi stéréotomie.
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Le couloir menant au réchauffoir

Petit Trianon de Versailles
Au rez-de-chaussée, pour que les plats arrivent encore chauds, le Petit Trianon est relié par de longs couloirs couverts à une aile du château abritant les cuisines proprement dites.
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Les galeries

Petit Trianon de Versailles
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Le pavillon français

Petit Trianon de Versailles

Une multitude de petits édifices, que l’on appelle "fabriques", ponctuent le paysage autour du Petit Trianon. Au milieu du jardin français, le pavillon français, construit par Ange-Jacques Gabriel, est un salon de musique, de jeu et de conversation largement ouvert grâce à ses grandes portes-fenêtres donnant sur les allées du jardin.

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Dallage polychrome du pavillon français

Petit Trianon de Versailles
Le centre du Pavillon français est composé d’un salon octogonal entouré de quatre cabinets (entrée, antichambre, réchauffoir, boudoir). Tout le décor (intérieur et extérieur) de ce pavillon rappelle les quatre saisons et la nature, qu’il s’agisse des groupes et des vases de fleurs d’enfants sculptés sur la balustrade (le toit), des mascarons et des dessus-de-porte, ou encore des lambris.
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Le pavillon frais

Petit Trianon de Versailles
Au sud du jardin, le Pavillon frais ou orangerie est une salle à manger d’été dans laquelle on goûtait les produits de la laiterie et les produits directement issus du potager.
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Le pavillon frais

Petit Trianon de Versailles
Détruit puis reconstruit en 1984, le pavillon frais a retrouvé son décor et son environnement d’origine grâce aux archives d’époque et à des fouilles archéologiques.
Ce petit bâtiment, constitué d’une seule pièce de 60 m2, est enveloppé d’un treillage vert.
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© Vinca Hyolle

Le pavillon frais

Petit Trianon de Versailles
Détruit puis reconstruit en 1984, le pavillon frais a retrouvé son décor et son environnement d’origine grâce aux archives d’époque et à des fouilles archéologiques.
Ce petit bâtiment, constitué d’une seule pièce de 60 m2, est enveloppé d’un treillage vert.
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Les sphinges du belvédère

Petit Trianon de Versailles
Le belvédère est gardé par huit sphinges, mi-femmes, mi-lions, dont les coiffures et les guirlandes de fleurs représentent les quatre saisons.
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Allégorie de l’Hiver au belvédère

Petit Trianon de Versailles
Le printemps, l’été, l’automne et l’hiver sont aussi présents sur les façades du belvédère, avec notamment le bas-relief, au-dessus de l’une des portes-fenêtres, qui représente un vieillard drapé se chauffant au feu.
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Le Temple de l’Amour

Petit Trianon de Versailles
Construit par Richard Mique, le Temple de l’Amour est une rotonde composée de 12 colonnes couvertes d’un dôme. Construit sur une petite île, le Temple de l’Amour est l’un des éléments principaux de la composition paysagère offerte depuis la chambre de Marie-Antoinette.
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Le hameau de la reine

Petit Trianon de Versailles
Le hameau de la reine est la reconstitution désirée par Marie-Antoinette d’un décor champêtre idéal. Une douzaine de maisons, inspirées des chaumières normandes, sont construites par Richard Mique à partir de 1782. À part les espaces réservés au logement et aux usages de la reine, la plupart des bâtiments est à destination agricole, comme des laiteries, une ferme, un colombier, une grange… Un moulin est également construit mais le cours d’eau attenant n’est pas assez puissant pour actionner la roue et produire de la farine. Tout autour, des pâturages alternent avec des potagers, des champs de céréales et des carrés de vigne. Le “grand lac”, étang artificiel autour duquel se rassemblent tous les édifices, était destiné à la pêche de la carpe et du brochet.
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© BnF

La comédie

Petit Trianon de Versailles
Au nord, le théâtre de la reine est le lieu de représentations et de spectacles orchestrés par les proches de Marie-Antoinette.
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La comédie

Petit Trianon de Versailles
Au nord, le théâtre de la reine est le lieu de représentations et de spectacles orchestrés par les proches de Marie-Antoinette.
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Les rochers artificiels

Petit Trianon de Versailles
Au nord, un dédale de chemins conduit à la “montagne de l’escargot” sous laquelle est aménagée une petite grotte. Ce secteur est animé de cascades et planté d’essences provenant de la montagne, d’où son surnom de “jardin alpin” ou de “Petite Suisse”. Ailleurs, des rochers aux formes étranges apportent, au détour d’un chemin, des vues nouvelles et surprenantes pour contribuer à ce décor inspiré de récits de voyages lointains et de rêveries.
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© Vinca Hyolle

- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

Fichiers numériques réalisés par le département Reproduction de la BnF
© Bibliothèque nationale de France, 2 014
Tous droits réservés

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