La pose et les outils
Pour poser le carrelage au sol, après avoir défini le niveau du sol fini, il faut "tirer" une chape régulière en mortier de ciment ou de chaux voire en terre. On utilise des règles, des fils à plomb, des cordeaux et des clous pour poser les repères. Deux cordeaux sont tendus d’un bout à l’autre de la pièce ; leur intersection est le point de départ du travail. Sous les cordeaux, on pose – à sec, c’est-à-dire sans mortier – deux rangées de carreaux dont le niveau sera “l’étalon” de toute la pièce. Les cordeaux sont retirés et les carreleurs travaillent désormais uniquement à l’aide de règles pour la planéité et de niveaux pour l’horizontalité.
Souvent, c’est le garçon (l’apprenti) qui prépare le support à partir de plâtre, de chaux et/ou de sable. Le garçon ajoute de la suie pour empêcher que le mélange ne sèche et ne prenne pas trop vite. À partir du 19e siècle, le mortier de chaux et de sable est remplacé par du ciment, qui assure une adhérence parfaite mais définitive : une fois posé, le carrelage ne peut plus être remanié, ni récupéré.