Le but d’Henri Sellier pour la cité de Suresnes n’est pas seulement de loger, mais aussi de prévenir, encadrer, et soigner. Son projet accorde une importance primordiale à la santé et à l’hygiène : des bains-douches et des lavoirs communaux gratuits sont ouverts tous les jours, un dispensaire assure un accueil médical permanent. Pour encourager le sport, des terrains de jeux sont à disposition des enfants et des adultes.
Au début des années 1930, Henri Sellier fait construire une école destinée aux enfants tuberculeux. Surnommée la “peste blanche”, la tuberculose est alors une maladie très répandue jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Faute de traitements médicamenteux efficaces, on pense que la vie en plein air peut aider le malade à guérir.
L’école a été conçue dans cet esprit : les façades, entièrement vitrées, sont amovibles. Dès que le temps le permet, la salle s’ouvre sur le parc pour permettre aux enfants de prendre des bains de soleil.