En 1906, Auguste Perret reçoit la commande d’un garage rue de Ponthieu dans le 8e arrondissement parisien. Cet édifice aujourd’hui disparu frappe les esprits par sa façade élégante aux lignes géométriques.
"Au garage de la rue de Ponthieu, la façade ne fait pour ainsi dire que laisser transparaître l’ossature de la construction. Il n’y a que du verre, pour introduire à flots la lumière, et des poteaux verticaux coupés par quelques horizontales. Le seul décor est l’espèce de rosace géométrique dont les cercles concentriques unis par des rectangles et des losanges occupent la grande verrière centrale. Mais il a suffi de galber les poteaux et de marquer avec franchise et netteté les divisions naturelles pour donner à cette sorte d’épure un visage harmonieux, élégant et ce je ne sais quoi de vivant qui décèle la construction adaptée aux besoins humains."