Victor Hugo réaffirme dans ce recueil la mission civilisatrice du poète dans la société, avec une gravité tempérée par endroit par la douceur d’une intimité qui se fait sentir en particulier dans ce poème à l’adresse de ses enfants grondés, "A des oiseaux envolés " : "J’ai donc eu tort. C’est dit. Mais c’est assez punir,/Mais il faut pardonner, mais il faut revenir." Le poème s’interrompt pour laisser place au dessin d’un paysage imaginaire.