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Carte des côtes de France en 1826 avec position et nature des phares existants ou à construire

Carte des côtes de France en 1826 avec position et nature des phares existants ou à construire
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Jusqu’à la Révolution française, les côtes françaises restent peu éclairées. Cordouan, reconnu au niveau international, fait figure d’exception, alors que l’Angleterre a déjà développé une importante politique d’équipement de ses côtes. Mais en septembre 1 792, la responsabilité des phares, amers et balises est confiée à la Marine. Les phares deviennent ainsi un bien public et gratuit. En mars 1 806, les phares passent sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur et sont pris en charge par le corps des ingénieurs des Ponts et Chaussées.
Le 29 avril 1 811, une commission composée de savants, de marins et d’ingénieurs des Ponts est constituée par le directeur général des Ponts afin de proposer un "système général de distribution des feux sur les côtes de l’Empire". Physicien et professeur à l’École polytechnique, François Arago (1786-1853) devient le patron de cette commission. Sous la Restauration, la commission se met activement au travail en soutenant les expériences de Fresnel et en préparant un plan d’éclairage des côtes. Si le plan se révèle trop ambitieux pour être pleinement réalisé, la plupart des 150 grands phares français sont construits au XIXe siècle. Ce sont des œuvres indispensables et fonctionnelles, mais qui n’ont pas la même portée symbolique que Cordouan.
© BnF
  • Date
    1 826
  • Auteur(es)
    Augustin Fresnel
  • Provenance
    BnF, Réserve des livres rares, R-7502
  • Lien permanent
    ark:/12148/mm3202019592