La cantate des Cités-jardins
La première cité-jardin construite en France est celle de Dourges dans le Nord-Pas-de-Calais, à partir de 1904. Destinée à loger les mineurs de la Compagnie des mines de Dourges, elle se distingue des cités ouvrières antérieures – monotones et rudimentaires – par un tracé viaire souple, la forte présence de la végétation, un soin tout particulier porté à l’individualisation des maisons et au décor de leurs façades.
Quelques années plus tard, le projet de Paris-Jardin à Draveil dans l’Essonne est très différent. Ici, ce ne sont pas les patrons qui construisent pour leurs employés, mais des hommes et des femmes qui s’associent en société coopérative pour acheter un terrain en banlieue parisienne et construire ensemble une cité-jardin de 320 maisons. La cité-jardin est entièrement autonome et de la responsabilité des coopérateurs. Cette initiative est restée unique dans son genre.
Il faut attendre le lendemain de la Première Guerre mondiale pour voir fleurir, autour des grandes villes françaises, des cités-jardins. Les conceptions d’origine formulées par leur inventeur anglais Ebenezer Howard sont relativement différentes : les cités-jardins à la française ne sont pas des villes autonomes réunissant à la fois lieux de travail, commerces, équipements et logements. Ce sont essentiellement des zones résidentielles que l’on appelle aussi des “banlieues-jardins”.
Mots-clés
© BnF
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Auteur(es)
Georges Lauweryns (1884-1960), compositeur
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Provenance
Bibliothèque nationale de France, département Musique, FOL-VM7-18076
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Lien permanent
ark:/12148/mm320202899d