Héphaïstos, le dieu forgeron, est le seul dieu olympien à ne pas être jeune et beau. Jeté de l’Olympe par sa mère Héra horrifiée de sa claudication, il s’était vengé en emprisonnant la déesse sur un trône piégé. C’est alors Dionysos, le dieu du vin, qui fut chargé, en l’enivrant, de le ramener afin qu’il délivre sa mère ; les deux dieux sont alors accueillis par les dieux olympiens.
Sur la face de cette coupe, Dionysos mène par la main Héphaïstos, dont la claudication est suggérée par la position des jambes. Vêtu comme un artisan, il tient ses outils, les tenailles et le soufflet de forge. Quatre satyres les accompagnent : le premier danse, le second porte un cratère, le vase où l’on mélangeait l’eau et le vin avant de le boire. Le troisième joue de l’aulos, la double-flûte. Enfin, celui qui mène la procession tient une outre pleine de vin, symbole des réjouissances qui entourent toujours Dionysos.