Les contemporains de Shakespeare ont, semble-t-il, pris plaisir à façonner une esthétique du détour. Le motif polymorphe et polysémique du dédale s’est développé au sein des emblèmes avant de séduire les jardiniers puis les poètes, les musiciens, ou les dramaturges. Le théâtre de l’époque met en scène les détours amoureux dans des parcours labyrinthiques à l’image du Songe d’une nuit d’été.