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Du “crenon” à la feuille : les transformations de l’ardoise

Du “crenon” à la feuille : les transformations de l’ardoise
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Après avoir été remonté, le bloc d’ardoise appelé aussi “crenon” (d’une centaine de kilos) est débité en “répartons”, c’est-à-dire en blocs. Le fendeur, dont les jambes sont protégées par de larges pantalons (des braies) en cuir, se charge de débiter les blocs en feuilles plus ou moins fines en fonction de la qualité de la pierre. L’épaisseur moyenne d’une feuille d’ardoise au XVIIe siècle est comprise entre 8 et 10 mm.
Pour traiter les angles ou couvrir les toits de type dôme, on fend des feuilles d’ardoise courbes ou convexes. Après avoir sélectionné et rassemblé les ardoises en plusieurs catégories, il faut procéder au rondissage : les ardoises sont découpées selon des formes carrées, d’écailles, d’ogives… Place des Vosges, les pureaux (parties visibles des ardoises) révèlent qu’il s’agit d’ardoises carrées.
© Bibliothèque nationale de France
  • Auteur(es)
    Diderot et d’Alembert
  • Provenance
    BnF
  • Lien permanent
    ark:/12148/mm320200723v