Sous la Monarchie de juillet, les Républicains restent actifs. Des "banquets républicains" sont organisés, et leur interdiction par le roi Louis Philippe provoque la révolte des Parisiens. Affaibli politiquement, Louis Philippe finit par abdiquer.
La République est alors proclamée. Elle poursuit l’œuvre de la Révolution : la peine de mort pour raisons politiques et l’esclavage dans les colonies sont abolis. Des "Ateliers nationaux" sont créés pour donner du travail aux ouvriers fortement touchés par la crise. Enfin, le suffrage universel masculin est rétabli.
Mais dès juin 1848, la fermeture des Ateliers nationaux provoque la révolte des quartiers populaires de Paris. La répression est sanglante : plusieurs milliers de morts et 11000 condamnés à la prison ou à la déportation.
Déçu par ce court régime républicain et séduit par son nom, le peuple vote en masse pour Louis-Napoléon Bonaparte, qui est élu Président. Ce dernier entame alors une politique conservatrice, jusqu’à son coup d’État en décembre 1851 qui marque le début du Second Empire.