Au 19e siècle, de nombreux artistes mettent à profit leurs talents pour dénoncer les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction. Beaucoup publient leurs dessins dans les journaux. Ainsi, cette image de Steinlein accompagne la chanson de Maurice Boukay “Tu t’en iras les pieds devant”, expression qui rappelle la fatalité de la mort. Perchés sur des échafaudages aériens, les deux maçons (que l’on reconnaît grâce à leurs ceintures de flanelle rouge) observent un cortège funèbre. On ne remarque aucune mesure de sécurité : les ouvriers ne portent ni baudrier, ni ceinture, ni même de casque.