Gerrit Rietveld se préoccupe beaucoup du coût final de la maison. Pour les fondations, il juge que le béton (pourtant considéré comme un matériau moderne et révolutionnaire) est trop cher. Il choisit donc d’utiliser la brique hollandaise traditionnelle, plus légère et beaucoup plus économique dans sa fabrication comme dans sa mise en œuvre. Les planchers en bois sont soutenus par des poutres en acier standardisées. Seuls les balcons, disposés en léger surplomb, sont en béton armé.
La légèreté de la construction autorise à diminuer les points d’appui et autres murs porteurs. Les cloisons séparant les pièces sont faites de panneaux très légers constitués de liège recouvert d’une couche de bitume (excellent pour l’isolation) et d’aggloméré, facilement manipulables.
Les rails sur lesquels coulissent ces panneaux matérialisent les limites des pièces : au sol comme au plafond, les transitions sont annoncées par l’utilisation des couleurs primaires, du noir, gris, blanc ou du marron.