Avec le développement de la perspective, les personnages de la peinture renaissante se mettent à habiter des espaces architecturaux tout en volume et en profondeur. Couloirs et colonnades, même représentés de façon un peu schématique, sont prétextes à matérialiser l’espace.
Ce nouveau code de représentation exige des artistes qu’ils maîtrisent la géométrie et s’intéressent à la théorie mathématique de la perspective. L’homme de la Renaissance, suivant les valeurs humanistes, se veut un savant complet. C’est pourquoi des sculpteurs ou des orfèvres comme Brunelleschi sont aussi architectes…