Initialement, la coupole du Panthéon de Paris doit être soutenue par quatre piles (piliers de grande taille) triangulaires flanquées de colonnes. Des fissures apparaissent pendant le chantier, mais elles sont dues au mauvais appareillage des pierres.
Jean-Baptiste Rondelet, dessinateur dans l’agence de Soufflot et l’un des meilleurs spécialistes des questions de statique, achève le chantier. Il épaissit les piliers en y noyant les colonnes auxquelles il ajoute des pilastres. Ce choix va à l’encontre de la légèreté du projet initial, mais il garantit en partie la stabilité de la coupole.