Le début du Second Empire est marqué par un contrôle très strict de la presse, car Napoléon III essaie alors de faire taire l’opposition républicaine. Mais quand la popularité de l’Empereur augmente, ces mesures sont progressivement assouplies : la loi du 11 mai 1968 supprime les autorisations préalables et des avertissements. Ce système, qui prévoyait la fermeture complète d’un journal après 3 avertissements, incitait les journalistes à s’autocensurer pour éviter les sanctions.
À partir de 1868, de nouveaux titres apparaissent, comme Le Monde, L’Opinion publique et Le Temps. La presse française redevient plus politique et plus critique. Elle ne soutient plus Napoléon III au moment de la défaite de l’Empereur en 1870 contre les Prussiens.