La façade de la cité du Refuge résulte d’un chantier en deux temps, conséquence des choix de l’architecte pour la climatisation ou le chauffage des lieux. À l’intérieur de la double façade de verre, hermétique, doit circuler de l’air chaud ou froid selon la saison. Le Corbusier nomme ce procédé la "respiration exacte". Mais le fonctionnement du dispositif est onéreux. Aussi Le Corbusier repense-t-il la façade près de 20 ans après, en 1952, en y plaquant des ouvertures peintes de couleurs primaires.