La transformation du paysage urbain parisien répond notamment à un objectif d’ordre stratégique. En détruisant les ruelles propices à l’érection de barricades, le pouvoir a sans doute répondu à un souci de maintien de l’ordre qui peut sembler évident au lendemain des troubles politiques ayant suivi le coup d’État du 2 décembre 1852, et après les journées de 1830.
D’imposantes casernes sont érigées au carrefour d’avenues rectilignes comme la caserne des Célestins à proximité du boulevard Henri IV. Paris est ainsi "traversé par d’admirables voies stratégiques qui mettront les forts au cœur des vieux quartiers" (Emile Zola, La Curée).