Texte mythologique en hiéroglyphes
L’écriture hiéroglyphique en Égypte apparaît à la fin du IVe millénaire. Elle semble née d’un besoin pratique. Dans la vallée du Nil, chaque année, les crues déposant leur limon brouillaient toutes les marques de propriété entre les champs et obligeaient à refaire un travail d’arpentage. Ce serait la raison de la naissance de l’écriture dans la civilisation égyptienne. Mais les impératifs des chantiers des pyramides, de plus en plus complexes, pourraient en être une autre.
Les signes de base en sont les hiéroglyphes, dont le nombre oscille entre 750 et 1 000 et qui ont été utilisés jusque vers l’an 400 de notre ère. Ils sont gravés sur des tablettes et des morceaux de poteries livrant des dates et des informations administratives. Puis leur usage s’étend aux stèles et à la décoration de monuments.
L’écriture hiéroglyphique est figurative, c’est-à-dire que les signes qui la constituent sont des images représentant les éléments évoqués, traitées selon les conventions propres à l’art égyptien.
Né peu après l’écriture mésopotamienne, le système hiéroglyphique ne subit aucune transformation notable au cours de ses 40 siècles d’histoire, mais il donne naissance à deux formes d’écriture plus cursives mieux adaptées aux matières fragiles et aux besoins quotidiens.
© BnF
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Date
Thèbes (Haute-Égypte), XXe -XXIe dynastie, 1 185-950 av. J.-C..
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Provenance
BnF, Manuscrits, égyptien 158
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Lien permanent
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