Tony Garnier imagine une cité aux habitations de faible hauteur, entourées d’espaces verts ouverts à tous.
"Qu’il s’agisse d’une habitation ou de toute autre construction, elle (l’habitation) peut comprendre un ou plusieurs lots ; mais la surface construite devra toujours être inférieure à la moitié de la surface totale, le reste du lot formant jardin public et étant utilisable aux piétons : nous voulons dire que chaque construction doit laisser sur la partie non construite de son lot un passage libre, allant de la rue à la construction située en arrière. Cette disposition permet la traversée de la ville en n’importe quel sens ; indépendamment des rues qu’on n’a plus besoin de suivre ; et le sol de la ville, pris d’ensemble, est comme un grand parc, sans aucun mur de clôture pour limiter des terrains." (Une cité industrielle. Étude pour la construction des villes, 1917)