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Ascension de la grande pyramide de Khéops
Les pierres des pyramides égyptiennes de Gizeh proviennent pour la plupart d’une carrière proche, mais le granit de la chambre du roi a été extrait à 800 km de là, à Assouan.
Pour détacher les pierres des carrières, on pratique des entailles dans les parois. On y insère des coins de bois qui sont arrosés d’eau. Lorsque le bois gonfle, il fait sauter la pierre et la découpe en blocs.
Le Nil, fleuve qui traverse le pays, est alors le moyen de transport principal. Des barques à fond plat permettent de transporter les blocs de pierre de la carrière au chantier.
Sur terre, les blocs sont tirés par des équipes d’hommes sur des traîneaux sous lesquels sont glissés des rondins. On a aussi recours à des "chemins de boue" humidifiée avec de l’eau, qui permettent de tirer assez aisément de lourdes charges. Quant à la roue, d’un usage difficile dans le sable, elle est connue mais peu utilisée.
L’Empire égyptien possède une excellente administration faite de fonctionnaires sachant lire, écrire, et organiser le chantier. Le nombre de blocs nécessaire est calculé au préalable, et chacun d’eux porte une marque pour l’équipe chargée de son transport, et son emplacement dans la pyramide.
La pyramide n’a pas alors la même apparence qu’aujourd’hui. Revêtue d’une couche de calcaire taillée, elle est lisse et blanche. Au cours des siècles qui ont suivi, le revêtement a été détaché et utilisé pour d’autres constructions.
Pour détacher les pierres des carrières, on pratique des entailles dans les parois. On y insère des coins de bois qui sont arrosés d’eau. Lorsque le bois gonfle, il fait sauter la pierre et la découpe en blocs.
Le Nil, fleuve qui traverse le pays, est alors le moyen de transport principal. Des barques à fond plat permettent de transporter les blocs de pierre de la carrière au chantier.
Sur terre, les blocs sont tirés par des équipes d’hommes sur des traîneaux sous lesquels sont glissés des rondins. On a aussi recours à des "chemins de boue" humidifiée avec de l’eau, qui permettent de tirer assez aisément de lourdes charges. Quant à la roue, d’un usage difficile dans le sable, elle est connue mais peu utilisée.
L’Empire égyptien possède une excellente administration faite de fonctionnaires sachant lire, écrire, et organiser le chantier. Le nombre de blocs nécessaire est calculé au préalable, et chacun d’eux porte une marque pour l’équipe chargée de son transport, et son emplacement dans la pyramide.
La pyramide n’a pas alors la même apparence qu’aujourd’hui. Revêtue d’une couche de calcaire taillée, elle est lisse et blanche. Au cours des siècles qui ont suivi, le revêtement a été détaché et utilisé pour d’autres constructions.
© BnF
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Date
1875 ?
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Auteur(es)
Henri Béchard
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Provenance
BnF, Estampes et photographie, EO-537-FOL, Numéro 143
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Lien permanent
ark:/12148/mm3202024558