Lorsque Zola arrive à Paris en 1858, la capitale est un immense chantier. Désigné par l’empereur, Haussmann dessine, abat, perce et construit le nouveau visage de la capitale.
"[...] Il y avait là tout un quartier neuf en construction, le long des larges voies ouvertes, depuis les grands travaux du Sacré-Cœur. De hautes et bourgeoises maisons se dressaient déjà, au milieu des jardins éventrés, parmi des terrains vagues, entourés encore de palissades. Et, avec leurs façades cossues, d’une blancheur neuve, elles ne faisaient que rendre plus sombres, plus lépreuses, les vieilles bâtisses branlantes restées debout, des guinguettes louches aux murs sang-de-bœuf, des cités de souffrance aux bâtiments noirs et souillés, où du bétail humain s’entassait."
Zola, Paris, extrait du livre premier