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Brasero en métal
En France, jusqu’au XVe siècle, la maison rurale ne comporte pas de cheminée maçonnée. Le feu brûle à même le sol d’argile ou dans un léger creux ménagé dans le socle rocheux. Souvent quelques pierres sont dressées pour limiter l’extension du foyer, retenir le combustible ou empêcher la dispersion des braises et des cendres. La maison rurale ne possède pas de dispositif d’évacuation de la fumée ; celle-ci s’échappe par la porte ou par un évent pratiqué dans la toiture.
Le brasero, qui existe depuis l’Antiquité, est aussi employé : Ce peut être un simple récipient creux, en terre cuite, qui contient les braises ou encore un brasero métallique, sorte de petite caisse dont les parois sont à claire-voie.
Un autre type de brasero, parfois désigné comme “chariot à mettre feu”, est destiné à brûler le charbon de bois. Pourvu de quatre roues, il est déplacé de pièce en pièce. Ces braseros sont plus particulièrement caractéristiques des châteaux, des églises et des hôpitaux et appartiennent à des utilisateurs issus d’un milieu aisé. À défaut, on utilise des pots en terre cuite de toutes sortes remplis de braises.
Le brasero, qui existe depuis l’Antiquité, est aussi employé : Ce peut être un simple récipient creux, en terre cuite, qui contient les braises ou encore un brasero métallique, sorte de petite caisse dont les parois sont à claire-voie.
Un autre type de brasero, parfois désigné comme “chariot à mettre feu”, est destiné à brûler le charbon de bois. Pourvu de quatre roues, il est déplacé de pièce en pièce. Ces braseros sont plus particulièrement caractéristiques des châteaux, des églises et des hôpitaux et appartiennent à des utilisateurs issus d’un milieu aisé. À défaut, on utilise des pots en terre cuite de toutes sortes remplis de braises.
© BnF
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Date
quatrième quart du XVe siècle
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Description technique
Roman du chevalier Cifar
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Provenance
BnF, Espagnol 36, f. 112
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Lien permanent
ark:/12148/mm3202013295