En face de la salle des Deux Sœurs, la salle des Abencerages (une tribu arabe d’Andalousie) arbore une coupole à muqarnas aussi spectaculaire que celle de la salle voisine. Des fenêtres de petite taille laissent passer une lumière tamisée et rafraîchissent la salle en fournissant une échappatoire à l’air chaud qui monte du sol. La salle doit son nom à une légende selon laquelle Boabdil, dernier roi nasride, y aurait fait massacrer 36 chevaliers abencerages.
L’écrivain romantique François-René de Chateaubriand, inspiré par cet événement non attesté historiquement, écrit en 1826 Les Aventures du dernier Abencerage.