Malgré l’ingéniosité des techniques de constructions ancestrales, les fondations des édifices s’affaiblissent au fil des siècles, rongées par l’eau salée de la lagune. De plus, ils subissent les variations de niveau d’eau dues aux grandes marées, sans compter les vagues provoquées par les énormes bateaux de croisière toujours autorisés à s’approcher de la ville.
Les campaniles (clochers détachés d’une église) sont particulièrement sensibles à ce phénomène, car ils sont d’une hauteur inhabituelle sur une base réduite. En 1902, le campanile de la place Saint-Marc s’effondre, et nombreux sont ceux que l’on voit pencher encore aujourd’hui ! Des solutions sont mises en œuvre de nos jours. Les pieux accessibles peuvent être remplacés. On injecte aussi du béton dans les fondations des palais les plus menacés.