La Terreur
Face aux difficultés intérieures et extérieures, un Comité de Salut public est créé au sein de la Convention (avril 1793). D’abord dominé par Danton, le comité subit la rivalité des différents courants révolutionnaires plus ou moins modérés (Girondins, Montagnards, Enragés, Indulgents…). En province, notamment en Vendée, des partisans de la royauté se soulèvent. Robespierre prend le pouvoir et instaure un régime de Terreur en faisant prononcer de multiples condamnations à mort. La guillotine fonctionne en permanence…
Une conspiration s’organise contre Robespierre, accusé d’être trop extrémiste. Il est arrêté le 9 thermidor (ou 27 juillet, dans le calendrier révolutionnaire) 1794 avec d’autres membres, dont Saint-Just, pour les excès de la Terreur. Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : "La République est morte ; les brigands triomphent." Au terme d’une nuit de violence, Robespierre est finalement renversé, puis condamné et guillotiné. Le régime de la Terreur s’achève enfin.
© Bibliothèque nationale de France
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Date
1794-1799
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Auteur(es)
Fulchran Jean Harriet (17..?-1805), peintre
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Description technique
La nuit du 9 au 10 Thermidor de l’an II, Crayon noir, lavis, gouache, plume, colorée
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Provenance
BnF, département des Estampes et de la Photographie, ZF- 92 -BOITE FOL
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Lien permanent
ark:/12148/mm320200898g