L’arrêté du 1er floréal an X de la République (21 avril 1802) précise : "Les maisons ou boutiques qui seront construites sur ce lot ne pourront être occupées par
des artisans et ouvrières travaillant du marteau. Elles ne pourront non plus être occupées par des bouchers, charcutiers, pâtissiers boulangers, ni autres artisans
dont l’usage nécessite l’usage d’un four." L’article 6 précise : "Il ne sera mis aucune peinture, écriteau ou enseigne indicative de la profession de celui qui occupera
sur les façades ou portiques des arcades qui décoreront le devant des maisons sur ladite rue projetée."
En revanche, la rue de Rivoli est une invitation à la promenade pour tous : "Des arcades couvertes, libres au public, dans tous les temps, offriront aux personnes
qui fréquenteront le jardin un asile sûr et commode dans ces orages imprévus, si fréquents dans la belle saison."