Au début du XXe siècle, de nombreuses idées reçues alimentent la réputation du peintre. Celui-ci est souvent considéré, à travers la presse et dans l’opinion publique, comme un homme joyeux et bon vivant. On le dit farceur et enjoué : le peintre passerait ses journées de travail à chanter ou siffler des refrains populaires ou des airs d’opéra.
Sur cette affiche publicitaire, on note aussi le dispositif de sécurité mis en place assez tardivement pour éviter les chutes. Le travail sur échafaudages, sans filet de sécurité ni harnais, a en effet occasionné de nombreux accidents graves et même mortels. À partir de la fin du XIXe siècle, les chantiers sont peu à peu sécurisés : on voit apparaître les harnais de protection comme sur la construction de la tour Eiffel. Quelques décennies plus tard, outre les moyens de protection collective, le port des équipements de sécurité individuel se généralise : le casque devient obligatoire et remplace le bonnet de peintre.