Avant l’invention de l’imprimerie, il faut recopier les livres à la main. Au Moyen Âge, ce sont le plus souvent les moines qui se chargent de copier les livres.
On peut observer ici le lieu où travaille le copiste, le “scriptorium”, du verbe latin scribere, qui signifie écrire. Ce terme désigne à la fois l’atelier du monastère où les livres sont recopiés et le meuble dans lequel le copiste est installé. Le meuble est composé d’un banc, d’un pupitre, d’un marchepied, d’un lutrin, sur lequel sont disposés les livres servant de modèles. Sur le pupitre, on aperçoit le livre qui lui sert de modèle, maintenu ouvert. On peut voir également un grattoir, servant à effacer l’encre du papier en cas d’erreur, ainsi que des bésicles, lunettes sans branches qui se pincent sur le nez. En agrandissant l’image, on remarque, au-dessus de la tête du copiste, l’étagère surchargée de livres.
On ne voit qu’un seul moine sur cette image, mais les moines copistes travaillent à plusieurs, encadrés par des chefs d’atelier qui distribuent, contrôlent et corrigent leur travail, afin que les livres contiennent le moins de fautes possible.