Image
Le Nouvel Empire égyptien et le règne d’Akhénaton
Le don d’or d’Akhénaton et de la reine
Après une période intermédiaire mouvementée, le Nouvel Empire égyptien s’impose comme une période particulièrement brillante, apogée de la civilisation égyptienne. L’histoire retiendra la montée sur le trône d’Égypte d’une femme pharaon, Hatchepsout.
À cette époque aussi, le centre religieux le plus important du pays devient le temple d’Amon-Rê à Karnak, en raison de la puissance croissante du clergé dédié à ce dieu. En réaction, le pharaon Aménophis IV, changeant son nom pour celui d’Akhénaton, bouleverse la hiérarchie traditionnelle des dieux égyptiens et tente d’imposer le culte du seul dieu Aton. Cette expérience monothéiste échoue dès la mort du pharaon : ses statues et ses bas-reliefs sont martelés, sa capitale rasée. Les pierres aux dimensions normalisées ("talatates") utilisées pour construire les temples d’Aton sont réemployées en remplissage dans les nouveaux édifices. Mais il reste néanmoins assez de traces pour constater que les artistes révolutionnent alors la manière de représenter le souverain, le rendant à la fois moins parfait et plus humain.
Après cet épisode sans suite, de nouveaux pharaons puissants, comme Toutankhamon, Séthi Ier ou Ramsès II, reprennent les rênes du pays. Le Nouvel Empire voit aussi la construction de certains des plus beaux édifices qui nous soient parvenus : le temple d’Amon-Rê à Karnak, le temple funéraire et le grand obélisque de Karnak construits par la reine Hatchepsout, le temple de Ramsès II à Abou Simbel…
À cette époque aussi, le centre religieux le plus important du pays devient le temple d’Amon-Rê à Karnak, en raison de la puissance croissante du clergé dédié à ce dieu. En réaction, le pharaon Aménophis IV, changeant son nom pour celui d’Akhénaton, bouleverse la hiérarchie traditionnelle des dieux égyptiens et tente d’imposer le culte du seul dieu Aton. Cette expérience monothéiste échoue dès la mort du pharaon : ses statues et ses bas-reliefs sont martelés, sa capitale rasée. Les pierres aux dimensions normalisées ("talatates") utilisées pour construire les temples d’Aton sont réemployées en remplissage dans les nouveaux édifices. Mais il reste néanmoins assez de traces pour constater que les artistes révolutionnent alors la manière de représenter le souverain, le rendant à la fois moins parfait et plus humain.
Après cet épisode sans suite, de nouveaux pharaons puissants, comme Toutankhamon, Séthi Ier ou Ramsès II, reprennent les rênes du pays. Le Nouvel Empire voit aussi la construction de certains des plus beaux édifices qui nous soient parvenus : le temple d’Amon-Rê à Karnak, le temple funéraire et le grand obélisque de Karnak construits par la reine Hatchepsout, le temple de Ramsès II à Abou Simbel…
© BnF
-
Auteur(es)
Émile Prisse d’Avennes (1807-1879)
-
Description technique
Fonds Emile Prisse d’Avennes sur l’Egypte : Iconographie. Dessins, estampes, photographies (NAF 20434-20443). "Tombeaux d’El-Amarna"
-
Lien permanent
ark:/12148/mm320202606j