Jusqu’au XVIIIe siècle, le terme de “serrurier” recouvre tous les métiers du métal appliqués à la construction. Ainsi, l’activité du serrurier romain ne se limite pas à la fabrication de clés, de serrures et de coffres puisqu’il était aussi chargé de fabriquer les grilles des fenêtres ou les pièces métalliques destinées au renfort et à la décoration des édifices les plus prestigieux.
Étriers, équerres, agrafes, goujons et crampons – de fer ou de bronze – fixent en effet les pierres d’assise et consolident la structure du bâtiment : en collaboration avec le forgeron, le serrurier accomplit alors les fonctions d’un constructeur ou d’un charpentier métallique.