Benito Mussolini, chef de l’État italien à partir de 1922 s’identifie volontiers aux empereurs de l’Antiquité romaine, et souhaite montrer que le régime fasciste est le prolongement de cette période glorieuse. L’architecture fasciste fait des références constantes à l’Antiquité romaine. Aussi les architectes fascistes reprennent les caractéristiques de l’architecture antique (colonnes, frontons, simplicité et symétrie…).
Cette glorification du passé ne se fait pas sans victime. Pour mettre en valeur les ruines antiques, Mussolini fait raser des quartiers entiers de Rome. Des milliers de personnes, parmi les catégories sociales les plus modestes, sont chassées du centre. D’immenses travaux sont aussi entrepris, comme ceux du Foro Mussolini (appelé aujourd’hui Foro Italico) au nord de Rome.