Charpente et couverture
Ledoux s’inspire des fermes de la région pour dessiner de grandes toitures à forte pente. Car la neige, abondante en hiver, en glisse rapidement. Sur un toit trop plat, le poids de la neige accumulée pourrait au contraire provoquer un affaissement. La couverture est composée de tuiles plates.
Les toits de la saline présentent des pentes différentes sur le même versant, formant ainsi une ligne brisée. De plus, leur ligne est légèrement courbe, ce qui requiert une grande expérience de la part des maîtres charpentiers.
Sur le toit, des lucarnes permettent d’éclairer les combles. Dans les ateliers où l’on fabrique le sel, ces lucarnes sont en réalité des cheminées permettant d’évacuer les vapeurs de la cuisson des eaux. Ce choix permet de préserver l’unité esthétique des toitures.
Les tavaillons
Une autre technique traditionnelle est utilisée pour protéger des intempéries certains pans de façade de la maison du directeur. De courtes planchettes d’épicéa ou de mélèze, les tavaillons , sont posées avec un recouvrement partiel. Ce matériau, utilisé aujourd’hui encore dans les fermes de Franche-Comté, assure une excellente isolation thermique.