L’hygiénisme du 19e siècle : l’air, l’espace et la lumière
Au début du 19e siècle, des épidémies, comme celle de choléra en 1832, touchent encore durement les populations. Peu à peu, les médecins font le lien entre les conditions de vie insalubres et les décès par maladie. Les taudis humides et sans aération où des familles entières vivent entassées et les égouts à ciel ouvert sont mis en cause dans la propagation des maladies et la fréquence des décès.
Au niveau de la ville, cette prise de conscience se traduit par un remodelage de son tracé et de ses équipements. On crée des fontaines, on développe les réseaux d’égouts, on perce des rues rectilignes où l’air pourra circuler.
Dans les logements aussi, on privilégie peu à peu la circulation de l’air, de l’eau, et l’ouverture à la lumière.
Plus confortable que la plupart des maisons bourgeoises d’alors, le Familistère répond à ces nouvelles exigences d’hygiène.