Histoire
Fin du règne d’Henri IV
1610
Les dernières années du règne d’Henri IV sont consacrées à la reconstruction de la France, épuisée après de longues guerres de religion.
Henri IV et Sully, son ministre, mènent une politique de reconstruction. Ils prennent des mesures en créant, vers 1600, les premières manufactures destinées à relancer la production intérieure : tapisserie des Gobelins, verrerie de Melun, draperies de Reims. Mais cette reprise économique ne calme pas les tensions politiques internes. Catholiques et protestants sont insatisfaits de la politique religieuse d’Henri IV, et la perspective d’une nouvelle guerre contre l’Espagne et l’Autriche précipite la fin de son règne. En effet, Henri IV prévoit de déclarer la guerre à l’Espagne qui a violé leur traité de paix. Ravaillac, un jeune prêtre, profite d’un déplacement du roi le 14 mai 1610 pour l’assassiner en pleine rue à Paris. Ce dernier est opposé à la guerre contre les pays catholiques comme à l’alliance avec les protestants. Condamné à mort, Ravaillac est écartelé en place publique quelques jours après.
La fin tragique d’Henri IV crée un mythe national : surnommé "le bon roi Henri", il est considéré comme l’artisan de la paix religieuse en France et de la centralisation de l’État.