Histoire
Crise financière des subprimes
2006
Dans les années 2000 aux États-Unis, les banques accordent des prêts immobiliers à des ménages qui ne remplissent pas les conditions d’accès à des prêts classiques dits “prime”. Les bas taux de remboursement des premières années attirent de nombreux foyers modestes qui n’anticipent pas le risque d’hypothèque de leurs logements. Lorsque ces foyers sont trop endettés, la bulle immobilière explose. Ensuite, la crise se propage au niveau mondial. Les banques sont dans l’incapacité de financer leurs activités quotidiennes (crise de liquidités), et des mesures d’urgence doivent être prises, qui n’évitent cependant pas la faillite de nombre d’entre elles. L’économie est désormais touchée : l’accès au crédit devient difficile et la consommation baisse largement. En 2009, dans la zone euro, le PIB chute de 4 % (2, 2 % en France). Les faillites d’entreprises se multiplient (61 000 en 2009) et le chômage augmente. Certains pays se trouvent à la limite du défaut de paiement : Portugal, Espagne, Irlande. La Grèce, un moment soutenue par la BCE, plonge dans un marasme économique sans précédent au cours des années qui suivent.