Histoire
Loi Ollivier sur le droit de grève
25 mai 1864
Depuis 1 791, le droit de grève est interdit en France et Napoléon III poursuit cette politique répressive au début du Second Empire. Mais la révolution industrielle conduit à la naissance d’une classe ouvrière de plus en plus nombreuse. Malgré les interdictions, le mouvement ouvrier se développe et des grèves sont organisées dans les années 1 862-64.
Sous la pression, Napoléon III assouplit sa politique sociale. La loi Ollivier du 25 mai 1 864 supprime le délit de coalition qui datait de la Révolution française. Cette loi permet aux ouvriers de faire grève s’ils respectent certaines conditions : ne pas empêcher le travail des non-grévistes, ne pas commettre d’acte de violences.
Même si cette loi représente une avancée sociale, elle reste limitée. Le droit de réunion n’est toujours pas reconnu, ce qui complique l’organisation des ouvriers. Malgré cela, elle constitue la première étape vers le droit syndical, une avancée sociale majeure pour les travailleurs.