L’apprentissage des couvreurs à la fin du 19e et au début du 20e siècle
Mais le métier change avec la Révolution industrielle, et la manière de l’apprendre aussi. L’apparition de nouveaux besoins, les exigences financières et les contraintes de temps, la technicité poussée d’entreprises de plus en plus importantes rendent difficile la formation des apprentis par leurs patrons. La main-d’œuvre qualifiée commence à manquer, c’est pourquoi la Chambre syndicale des entrepreneurs de couverture, plomberie, eau, gaz, assainissement et hygiène de la ville de Paris, ouvre un centre de formation en 1887 : "l’École de métiers". L’école doit permettre aux jeunes gens de recevoir une formation théorique, mais aussi de "se faire la main". Les cours collectifs, où sont dispensés des enseignements scolaires (français, mathématiques, éducation physique…) et les fondements techniques (géométrie, technologie, dessin…) alternent avec des exercices pratiques effectués en ateliers ou sur des chantiers d’école. D’autres centres de formation sont créés sur ce modèle, comme l’École supérieure de couverture en ardoise d’Angers.
Création du CAP
Créé en 1926, le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) est décerné après trois ans d’apprentissage. Cette année-là, 57 diplômes de couvreurs sont délivrés (67 de zingueurs, 116 de plombiers).