Les plans de Gustave Eiffel pour la Tour Eiffel
Répondant à un appel à projets lancé à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1889, deux ingénieurs de son équipe, Émile Nouguier et Maurice Koechlin, proposent une tour de 300 m de haut, basée sur le même principe que les piles de ponts que l’entreprise a construits au Portugal et à Garabit. Leur projet est retenu parmi 107 propositions ! 50 ingénieurs et dessinateurs participent à sa conception et exécutent 5 300 dessins, en partie publiés par Eiffel. Ces plans permettent aux 150 ouvriers de fabriquer et d’assembler les quelques 18 000 pièces et 2 500 000 rivets métalliques qui composent la Tour. Le chantier est mené tambour battant : la Tour est achevée en 2 ans, 2 mois et 5 jours.
Mots-clés
Nature du sol, déblais à l’air libre, déblais à l’air comprimé, maçonnerie de béton
Plan général des fouilles, maçonneries de fondation
Maçonneries de fondation
Appui des piles métalliques sur les maçonneries, vérin hydraulique, pompes
Ossature métallique en rabattement
Ossature métallique ensemble des entretoises, contreventements et planchers
Partie inférieure, ensemble et détails
Détails d’assemblage
Ensembles et détails des arcs décoratifs, poutres des arcs et poutres du premier étage
Détails d’assemblage
Panneaux 16 à 18
Ossature de la galerie du premier étage
Partie supérieure, ensemble et détails
Etages et partie supérieures, élévations extérieures et aménagements
Ascenseurs, réservoirs, canalisation…coupe verticale suivant la diagonale de la pile 1 (nord) à la pile 3 (sud)
Ascenseur Otis : moteur, détails
Tout au long de l’histoire, on a mis au point des monte-charges et autres “cages d’écureuil” qui devaient, entre autres, acheminer les hommes et les matériaux sur les chantiers. Mais c’est l’inventeur américain Elisha Otis qui est à l’origine de l’ascenseur moderne et sécurisé. À l’occasion de l’exposition universelle de New York en 1 853, il fait la brillante démonstration d’un système de sécurité, aussi appelé “parachute”, qui retient le monte-charge en cas de rupture du câble. Otis – dont l’entreprise du même nom existe encore aujourd’hui – commercialise les premiers ascenseurs à usage public dans les magasins et les immeubles de bureaux, et à la tour Eiffel. Il est désormais techniquement possible de construire à grande hauteur. Les étages supérieurs d’un bâtiment, jusqu’ici les moins chers, deviennent les plus prisés.
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Édition
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