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Le Familistère de Guise

Vue aérienne du Familistère aujourd’hui
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La place centrale avec le théâtre et les écoles
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La cour du pavillon central
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La verrière à charpente de bois du pavillon central
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Le pavillon d’habitation de l’aile gauche
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1 km de coursives pour relier 495 appartements
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Quatre escaliers pour accéder aux étages
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Des bâtiments pensés aussi pour les enfants
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Les balustrades
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Faciliter la communication, mais aussi la surveillance ?
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Les appartements d’au moins deux pièces
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Toilettes et eau courante sur chaque palier
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L’entrée de l’école élémentaire et la porte latérale du théâtre
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Les économats : s’approvisionner à prix coûtant
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La piscine à fond mobile
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Le Familistère de Guise est aussi aujourd’hui un lieu de visite classé aux Monuments historiques depuis 1991. Ses édifices restaurés permettent d’imaginer la vie des ouvriers de l’usine Godin au 19e siècle.
Mais le Familistère est aussi un lieu vivant : ses appartements sont toujours habités, ses écoles accueillent les enfants de la ville et son théâtre les spectateurs de la région…

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Vue aérienne du Familistère aujourd’hui

Construit en s’inspirant du plan de Versailles, le Familistère, "Palais social" est composé de trois pavillons d’habitation accolés, d’écoles, d’un théâtre, d’un lavoir-piscine, de jardins… L’usine toute proche se trouve de l’autre côté de la rivière.
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© photographie NAI, juillet 2007

La place centrale avec le théâtre et les écoles

La place centrale du Familistère est quasiment nue à l’exception d’une statue de Godin érigée après sa mort. Un côté est occupé par le théâtre flanqué des écoles, l’autre par les pavillons d’habitation.
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Photographie Georges Fessy, 2010 © Familistère de Guise

La cour du pavillon central

Le pavillon central abrite 150 appartements. Au 19e siècle, une épicerie et une mercerie occupent le rez-de-chaussée. La cour centrale, où jouent les enfants, accueille les fêtes du Familistère.

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© Vincent Desjardins

La verrière à charpente de bois du pavillon central

La cour du pavillon central est couverte d’une verrière de 40 mètres sur 20, sur une charpente de bois. Destinée à protéger les habitants du mauvais temps, la verrière vise aussi à encourager les échanges.
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© Vincent Desjardins

Le pavillon d’habitation de l’aile gauche

L’aile gauche est incendiée le premier jour de l’occupation allemande en août 1914. Le pavillon sera reconstruit avec une verrière reposant sur une structure métallique.
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© Vincent Desjardins

1 km de coursives pour relier 495 appartements

Le Familistère compte environ 1 km de coursives qui relie les 495 appartements de l’ensemble.
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© Vincent Desjardins

Quatre escaliers pour accéder aux étages

Aux quatre coins de la cour, un peu en retrait, des escaliers en demi-cercle conduisent aux étages.
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© Vincent Desjardins

Des bâtiments pensés aussi pour les enfants

Selon Godin, soucieux des moindres détails des bâtiments, la forme des escaliers permet aux enfants de grimper aisément sur la partie la plus étroite des marches, tandis que les adultes empruntent la partie la plus large.
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© Vincent Desjardins

Les balustrades

"La balustrade a une hauteur de 1m00. Les barreaux sont ronds, droits et espacés de 0, 12m les uns des autres. Aucun enfant ne peut ainsi passer la tête entre ces barreaux, ni monter sur la balustrade".
Godin, Solutions sociales, 1871
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© Vincent Desjardins

Faciliter la communication, mais aussi la surveillance ?

Cette architecture destinée à faciliter les échanges est néanmoins très critiquée dès l’ouverture du Familistère. Émile Zola parle ainsi de "maison de verre". Car elle oblige ses habitants à vivre en permanence sous le regard et la surveillance de tous.
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© Vincent Desjardins

Les appartements d’au moins deux pièces

Les appartements comportent au moins deux pièces, en fonction du nombre de personnes composant la famille.

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© Familistère de Guise

Toilettes et eau courante sur chaque palier

Très soucieux de l’hygiène, Godin met en place des installations sanitaires qui dépassent les normes de confort des maisons bourgeoises de l’époque.
Sur chaque palier, on dispose de toilettes et de l’eau courante. On trouve même un vide-ordure. A l’extérieur des pavillons, un lavoir et un séchoir sont à la disposition des habitants.
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© Familistère de Guise / Georges Fessy, 2003

L’entrée de l’école élémentaire et la porte latérale du théâtre

Les écoles font partie intégrante du projet de "Palais social". Elles encadrent le théâtre et permettent d’y accéder directement. Contrairement aux autres écoles, elles sont mixtes.
Elles accueillent encore aujourd’hui les enfants de la commune de Guise.
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© Familistère de Guise / H. Fontaine, 2009

Les économats : s’approvisionner à prix coûtant

Les économats proposent aux habitants des produits alimentaires à prix coûtants, provoquant le mécontentement des commerçants de la ville. Certaines femmes d’ouvriers y travaillent.
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© Familistère de Guise / Hugues Fontaine, 2009

La piscine à fond mobile

Le lavoir, les bains et la piscine sont situés entre l’usine et les habitations, et sont alimentés par les eaux chaudes de l’usine. Les ouvriers y font halte pour se laver en rentrant du travail. Les enfants apprennent à nager dans la piscine à fond mobile, qui peut être relevé afin que les plus petits aient pied.

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© Familistère de Guise / G. Fessy, 2010

- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

© Vicent Desjardins
© Familistère de Guise
Tous droits réservés

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