La Sécession viennoise
Fondée par les architectes Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffman et le peintre Gustav Klimt, la Sécession viennoise propose de se débarrasser du passé, des traditions et de l’ordre moral pour poser un regard confiant sur l’avenir. Elle a pour ambition de créer un art nouveau, total, réunissant tous les arts (architecture, sculpture, peinture, art textile, céramique, typographie…) sans distinction. Ce mouvement s’apparente à celui du Jugendstil, l’équivalent allemand de l’Art Nouveau en France ou en Belgique.
La Sécession naît à Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois, qui vit au tournant du 20e siècle ses dernières heures paisibles avant l’apocalypse de la Première Guerre mondiale.
Le groupe de la Sécession viennoise mène plusieurs actions, parmi lesquelles la création de la revue Ver Sacrum (“Printemps sacré”), destinée à diffuser ces idées nouvelles.
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Le palais de la Sécession à Vienne
Construit par Joseph Maria Olbrich en 1897 à Vienne, le palais de la Sécession est l'un des manifestes du mouvement de la Sécession. Les inscriptions au-dessus de l’entrée résument les revendications du groupe : Der Zeit ihre Kunst. Der Kunst ihre Freiheit (“À chaque âge son art, à chaque art sa liberté”). Ce grand volume cubique blanc, coiffé d’une délicate coupole faite de feuilles de laurier dorées, fait scandale sur la scène artistique viennoise, tout comme les œuvres de Klimt qui y sont exposées. Le mouvement sécessionniste se diffuse à travers tout l’Empire austro-hongrois qui vit alors ses dernières heures. À Budapest, Prague, Zagreb, Brno, Pécs... fleurissent de véritables joyaux du Jugendstil (équivalent allemand de l'Art Nouveau en France ou en Belgique).
Les débats qui animent les membres du groupe sont passionnés et ne tardent pas à créer des ruptures. Certains revendiquant davantage les arts appliqués créent en 1903 un nouveau groupe. La Wiener Werkstätte (“Atelier viennois”) réunit des artistes, architectes et designers qui ont pour ambition de créer un art à la portée de tous au moyen de l’alliance entre artisanat et industrie. À Bruxelles (Belgique), le palais Stoclet de Josef Hoffman en est le manifeste.
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© BnF
Gustav Klimt, cofondateur de la Sécession viennoise
La Sécession viennoise est fondée par les architectes Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffman et le peintre Gustav Klimt. Ce groupe a pour ambition de créer un art nouveau, total, réunissant tous les arts (architecture, sculpture, peinture, art textile, céramique, typographie…) sans distinction.
Ses créations font souvent scandale : ici l'affiche de Gustav Klimt pour la première exposition de la Sécession viennoise en 1898, qui sera censurée.
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Un mouvement qui fait scandale
Dans la version définitive de l'affiche, le personnage à l'arrière-plan est en partie dissimulé par un arbre ajouté après coup.
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Gustav Klimt, cofondateur du mouvement de la Sécession viennoise
La Sécession viennoise est fondée par les architectes Joseph Maria Olbrich, Josef Hoffman et le peintre Gustav Klimt. Ce groupe a pour ambition de créer un art nouveau, total, réunissant tous les arts (architecture, sculpture, peinture, art textile, céramique, typographie…) sans distinction.
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Affiche d'Oskar Kokoschka
Le peintre Oskar Kokoschka, élève de Gustav Klimt, se joint au mouvement de la Sécession.
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Affiche d'Egon Schiele
Egon Schiele (1890-1918) est l’un des grands peintres autrichiens de la fin du XIXe siècle. Proche de la Sécession viennoise et de son fondateur Gustav Klimt, il réalise l'affiche pour la 49e exposition de la Sécession Viennoise en 1918, année de sa mort.
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Affiche de l'exposition de la Sécession en 1908
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Affiche de l'exposition de la Sécession en 1908
Ver Sacrum (“Printemps sacré”), la revue de la Sécession viennoise
Le groupe de la Sécession viennoise mène plusieurs actions, parmi lesquelles la création de la revue Ver Sacrum (“Printemps sacré”), destinée à diffuser ces idées nouvelles.
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Ver Sacrum (“Printemps sacré”), la revue de la Sécession viennoise
Le groupe de la Sécession viennoise mène plusieurs actions, parmi lesquelles la création de la revue Ver Sacrum (“Printemps sacré”), destinée à diffuser ces idées nouvelles.
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Affiche de la Sécession viennoise, 1909
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Affiche de la 5e exposition de la Sécession viennoise, 1909
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Affiche de la Sécession viennoise
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