Les peintures

Fresques de la villa des Mystères à Pompéi
Les murs des maisons romaines sont couverts de peintures décoratives. Leur style varie suivant les époques. La découverte des peintures de Pompéi et d’Herculanum a poussé les historiens à classifier les différents styles de peintures romaines.
- Le "premier style" (ou style à incrustation) : les premières décorations peintes sont simples. Elles composent un trompe-l’œil imitant des plaques de marbre. La peinture peut être appliquée directement sur les murs ou sur des compositions en stuc apportant du relief. Ce "premier style" apparaît autour du IIe siècle av. J.-C.
- Le "deuxième style" (ou style architectural) : au début du Ier siècle av. J.-C., les artistes abandonnent les reliefs en stuc, mais utilisent leur art pour approfondir l’espace et créer des perspectives trompeuses : les murs se couvrent de faux détails architecturaux (colonnes, portiques) peuplés de personnages et d’animaux. Les couleurs dominantes sont le rouge et le noir. Obtenu grâce à du sulfure de mercure, ce rouge d’une tonalité très spéciale est appelé encore aujourd’hui "rouge pompéien" ou "cinabre".
- Le "troisième style" (ou style ornemental) : à la fin du Ier siècle apr. J.-C., la décoration picturale abandonne le trompe-l’œil et les effets de perspective. Les artistes privilégient les tableaux indépendants représentant des paysages, des scènes mythologiques, des portraits ou des scènes plus quotidiennes. Ces scènes sont exécutées par des peintres spécialisés.
- Le "quatrième style" (ou style fantastique) : progressivement, la peinture murale devient de plus en plus exubérante et fantastique. Les illusions d’optique, les trompe-l’œil sont de retour, alliés à une décoration parfois surchargée. Ce phénomène prend toute son ampleur sous l’Empire, notamment au moment du règne de Néron.
© Nathalie Ryser
© Nathalie Ryser

Décoration peinte d’une maison de Pompéi
- Le "premier style" (ou style à incrustation) : les premières décorations peintes sont simples. Elles composent un trompe-l’œil imitant des plaques de marbre. La peinture peut être appliquée directement sur les murs ou sur des compositions en stuc apportant du relief. Ce "premier style" apparaît autour du IIe siècle av. J.-C.
- Le "deuxième style" (ou style architectural) : au début du Ier siècle av. J.-C., les artistes abandonnent les reliefs en stuc, mais utilisent leur art pour approfondir l’espace et créer des perspectives trompeuses : les murs se couvrent de faux détails architecturaux (colonnes, portiques) peuplés de personnages et d’animaux. Les couleurs dominantes sont le rouge et le noir. Obtenu grâce à du sulfure de mercure, ce rouge d’une tonalité très spéciale est appelé encore aujourd’hui "rouge pompéien" ou "cinabre".
- Le "troisième style" (ou style ornemental) : à la fin du Ier siècle apr. J.-C., la décoration picturale abandonne le trompe-l’œil et les effets de perspective. Les artistes privilégient les tableaux indépendants représentant des paysages, des scènes mythologiques, des portraits ou des scènes plus quotidiennes. Ces scènes sont exécutées par des peintres spécialisés.
- Le "quatrième style" (ou style fantastique) : progressivement, la peinture murale devient de plus en plus exubérante et fantastique. Les illusions d’optique, les trompe-l’œil sont de retour, alliés à une décoration parfois surchargée. Ce phénomène prend toute son ampleur sous l’Empire, notamment au moment du règne de Néron.
Les murs des maisons romaines sont couverts de peintures décoratives. Leur style varie suivant les époques. La découverte des peintures de Pompéi et d’Herculanum a poussé les historiens à classifier les différents styles de peintures romaines.
Le "premier style" (ou style à incrustation) : les premières décorations peintes sont simples. Elles composent un trompe-l’œil imitant des plaques de marbre. La peinture peut être appliquée directement sur les murs ou sur des compositions en stuc apportant du relief. Ce "premier style" apparaît autour du 2e siècle av. J.-C.
Le "deuxième style" (ou style architectural) : au début du 1er siècle av. J.-C., les artistes abandonnent les reliefs en stuc, mais utilisent leur art pour approfondir l’espace et créer des perspectives trompeuses : les murs se couvrent de faux détails architecturaux (colonnes, portiques) peuplés de personnages et d’animaux. Les couleurs dominantes sont le rouge et le noir. Obtenu grâce à du sulfure de mercure, ce rouge d’une tonalité très spéciale est appelé encore aujourd’hui "rouge pompéien" ou "cinabre".
Le "troisième style" (ou style ornemental) : à la fin du 1er siècle apr. J.-C., la décoration picturale abandonne le trompe-l’œil et les effets de perspective. Les artistes privilégient les tableaux indépendants représentant des paysages, des scènes mythologiques, des portraits ou des scènes plus quotidiennes. Ces scènes sont exécutées par des peintres spécialisés.
Le "quatrième style" (ou style fantastique) : progressivement, la peinture murale devient de plus en plus exubérante et fantastique. Les illusions d’optique, les trompe-l’œil sont de retour, alliés à une décoration parfois surchargée. Ce phénomène prend toute son ampleur sous l’Empire, notamment au moment du règne de Néron.

La peinture à la cire (ou à l’encaustique)
Invention souvent attribuée à Aristide de Thèbes (IVe siècle avant J.-C.), la peinture à la cire (ou à l’encaustique) se compose de pigments délayés dans de la cire d’abeille fondue. Très utilisée autour de la Méditerranée pendant l’Antiquité, elle est souvent posée sur des supports de bois (portraits funéraires, icônes religieuses…) mais s’applique aussi sur les murs, comme l’architecte romain Vitruve le rappelle dans ses écrits.
La cire donne non seulement un éclat incomparable à la peinture mais elle lui garantit une certaine stabilité dans le temps. La peinture à l’encaustique est très utilisée sous l’Empire romain, pour l’architecture domestique, religieuse ou funéraire, à Rome, Herculanum ou Pompéi.
© Nathalie Ryser
© Nathalie Ryser

Quatrième style de peinture murale à Pompéi avec stucs et peintures (Musée de Naples)
De nombreuses fresques venues des maisons de Pompéi et d’Herculanum ont été déposées, dans le souci de les préserver, et se trouvent aujourd’hui au Musée archéologique national de Naples. C’est dans ce lieu que Pierre Gusman réalise certaines de ses aquarelles.
© BnF
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