La plomberie et le réseau hydraulique

Fontaine publique à Pompéi
Fontaine publique à Pompéi | © Nathalie Ryser
Conduites d’eau en plomb à Herculanum
Conduites d’eau en plomb à Herculanum | © Nathalie Ryser

Les villes romaines bénéficient d’un réseau hydraulique complexe, qui permet d’acheminer l’eau potable vers les bains publics, et les nombreuses fontaines publiques où les habitants s’approvisionnent. Seules les demeures les plus riches disposent de l’eau courante à domicile.

Le rôle des aqueducs

L’eau arrive, depuis des sources plus ou moins éloignées, par des aqueducs comme le pont du Gard et des conduites, puis elle est stockée dans des réservoirs ou châteaux d’eau situés au point le plus haut de la ville. Elle est ensuite répartie via des tuyaux en bois, en terre cuite, mais le plus souvent en plomb (comme ci-contre, à Herculanum). Les aqueducs desservent les établissements de bains et les fontaines publics. Les maisons s’approvisionnent en eau en recueillant l’eau de pluie via le toit en pente de l’atrium, puis en la stockant dans des citernes.

Les thermes

La ville romaine compte de nombreux établissements de bains publics, les thermes. Les bains publics jouent un rôle important dans l’hygiène générale. Ils sont ouverts à tous, sans distinction de classe sociale, aux hommes comme aux femmes (dans des parties ou à des heures différentes). Certaines demeures particulièrement aisées disposent néanmoins de thermes privés. Contrairement aux Grecs qui les ont inventés et privilégiaient l’eau froide, les Romains introduisent les bains chauds et tièdes dans des salles qui se succèdent.