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Louis XIV

Naissance de Louis XIV
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Le Soleil entre en scène
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Louis XIV épouse Marie-Thérèse d’Autriche
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Après la mort de Mazarin, le roi en son conseil arbitre de la paix et de la guerre
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La disgrâce de Fouquet
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Le Carrousel de Louis XIV
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Louis XIV et la guerre
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Louis XIV crée la Comédie-Française
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Cavelier de La Salle offre la Louisiane à Louis XIV
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Louis XIV s’installe à Versailles
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Vue et perspective du château de Versailles du côté des jardins
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Vue et perspective du bas de l’Orangerie du château de Versailles, et de la Grande Pièce d’Eau
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Fontaine de Cérès
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Fêtes et jeux d’eau
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La magnifique et royale fête de Versailles
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Les flatteries de la cour
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Louis XIV révoque l’Édit de Nantes
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L’audience donnée aux ambassadeurs extraordinaires du Roy de Siam
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Guerre de la ligue d’Augsbourg
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Guerre de la succession d’Espagne (1701-1714)
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L’audience donnée par le Roy Louis XIV à l’ambassadeur de Perse à Versailles
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La mort du Roi Soleil
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Au cours d’un règne de 54 ans, l’un des plus longs de l’histoire de France, Louis XIV élève la France à un niveau de prestige inégalé au sein de l’Europe.
Le roi cherche à agrandir son territoire, développe la culture, les sciences et le commerce, et établit une monarchie absolue. Marqué dans sa jeunesse par la Fronde, qui a vu les plus grandes familles du royaume se rebeller contre l’autorité royale, Louis XIV soumet la noblesse et astreint sa cour, installée à Versailles, à une étiquette minutieuse. Toutefois, la splendeur des fêtes ne peut faire oublier l’atmosphère pesante de la fin du règne : à la mort de Louis XIV, en 1715, les guerres et les crises financières, auxquelles il faut ajouter deux grandes famines, laissent le royaume totalement épuisé.

Naissance de Louis XIV

5 septembre 1638
Louis est un enfant très attendu Le mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche, en 1615, n’avait en effet toujours pas donné d’héritier au trône de France au bout de vingt-trois ans… La naissance d’un dauphin en 1638 semble si miraculeuse que l’on donne à l’enfant Dieudonné comme deuxième prénom.
Lorsque Louis XIII meurt en 1643, son fils n’a que 5 ans. Anne d’Autriche devient alors régente et fait appel au cardinal Mazarin, premier ministre et parrain du jeune roi, pour l’éduquer.
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© Bibliothèque nationale de France

Le Soleil entre en scène

Février 1653

En février 1653, dans la salle du Petit-Bourbon, retentissent les premières notes du Ballet de la nuit en présence d’Anne d’Autriche et de Mazarin.
Louis XIV a 15 ans. Il s’apprête à entrer en scène. Le jeune roi pratique en effet la danse qui est une composante essentielle de l’éducation d’un gentilhomme. On raconte que, de 7 à 27 ans, Louis s’entraîne à danser environ deux heures par jour. Le costume porté dans ce ballet et la majesté qu’il dégage lui vaudront son surnom de Roi-Soleil !
Le roi s’implique dans le choix des thèmes et des mises en scène de ballets avec l’aide de Pierre Beauchamps, son maître à danser.
Il crée l’Académie royale de danse en 1661 avant même celle des belles-lettres ou des sciences. Molière et Lully y inventent ensemble la comédie ballet.

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Louis XIV épouse Marie-Thérèse d’Autriche

9 juin 1660
Le roi de France Louis XIV et sa cousine l’infante d’Autriche Marie-Thérèse se marient tous deux à l’âge de 21 ans. Cette union scelle la paix signée dans les Pyrénées, sept mois plus tôt, entre la France et l’Espagne. En 1667, parce que l’Espagne n’a toujours pas payé la dot, Louis XIV revendiquera ses droits sur la succession espagnole, entraînant la guerre de Dévolution (1667-1668).
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© Bibliothèque nationale de France

Après la mort de Mazarin, le roi en son conseil arbitre de la paix et de la guerre

9 mars 1661

Dès le lendemain de la mort de son premier ministre, le roi de France, âgé de 22 ans, convoque ses ministres et leur annonce sa volonté de prendre les rênes du pouvoir : "[...] jusqu’à présent j’ai bien voulu laisser gouverner mes affaires par feu M. leCardinal ; il est temps que je les gouverne moi-même."

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  • 17e siècle
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La disgrâce de Fouquet

17 août 1661

Pour fêter l’achèvement du château qu’il s’est fait construire à Vaux-le-Vicomte, le surintendant des Finances Nicolas Fouquet organise une grande réception pour le roi et la Cour. Le buffet est préparé par le célèbre cuisinier Vatel. Molière et Lully présentent une comédie-ballet dans les jardins dessinés par Le Nôtre, et un grand feu d’artifice est donné au-dessus du château. Cet étalage de luxe, qui témoignage de la puissance excessive du surintendant, conduit Louis XIV, sur les conseils de Colbert, à faire arrêter Fouquet le 5 septembre par d’Artagnan.

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Le Carrousel de Louis XIV

5 juin 1662
Le roi Louis XIV, à 24 ans, donne une grande fête dans le jardin des Tuileries, à Paris. Plusieurs milliers de spectateurs contemplent les savantes évolutions de cinq quadrilles, cinq troupes de cavaliers exécutant des parades. Le spectacle est si grandiose que la place prendra le nom de Carrousel.
Le roi affirme son rôle dans le domaine culturel en soutenant des artistes tels que Molière, Racine, Boileau, Lully, Le Brun et Le Nôtre. Son règne marque l’apogée du classicisme français, de sorte qu’on appelle cette période le "Grand Siècle".
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Louis XIV et la guerre

2 mai 1668
Le roi déclenche de nombreux conflits pour agrandir son territoire. Auprès de lui, son ministre Louvois réorganise l’armée, y instaure la discipline, crée des magasins généraux pour les vivres et les munitions et des hôpitaux fixes et ambulants. Il est aussi l’instigateur d’une politique de force et de terreur, dévastant le Palatinat ou favorisant les dragonnades (persécutions contre les protestants).
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Louis XIV crée la Comédie-Française

21 octobre 1680

En 1680, une ordonnance royale fait fusionner en une troupe de théâtre unique les deux seules troupes de théâtre parisiennes de l’hôtel de Bourgogne et de l’hôtel Guénégaud (elle-même issue de la fusion en 1673 de la troupe du Marais et de la troupe de Molière). La nouvelle formation comprend 27 acteurs et actrices et joue comme première représentation Phèdre de Racine. L’acte royal lui réserve le monopole du théâtre à Paris.

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Cavelier de La Salle offre la Louisiane à Louis XIV

9 avril 1682

En 1682, l’explorateur français Robert Cavelier de La Salle prend possession au nom du roi de France, Louis XIV, de la vallée du Mississippi et baptise la région "Louisiane" en son honneur.
La Louisiane française sera toutefois relativement peu mise en valeur par manque d’intérêt et de moyens. En 1763, les défaites de la guerre de Sept Ans obligeront la France à céder la Louisiane aux Britanniques et aux Espagnols. La France récupérera un temps sa souveraineté sur la portion espagnole de la Louisiane, avant que Napoléon Bonaparte ne s’en sépare définitivement en 1803 au profit des États-Unis.

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  • 17e siècle
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© Bibliothèque nationale de France

Louis XIV s’installe à Versailles

En 1682, le roi, la Cour et le gouvernement quittent le Louvre et Saint-Germain-en-Laye pour s’installer au château de Versailles. Les travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier André Le Nôtre, pour transformer le pavillon de chasse de Louis XIII en résidence royale, ont commencé en 1661. Ils dureront pendant tout le règne du Roi-Soleil et coûteront 82 millions de livres à l’État, au grand désespoir de son administrateur, Colbert, qui voulait faire de Paris une « nouvelle Rome », où s’élèveraient palais et monuments publics, académies, bibliothèques et manufactures de prestige. Le Louvre rénové était au cœur de son projet.

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  • 17e siècle
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© BnF

Vue et perspective du château de Versailles du côté des jardins

En 1678, le roi avait confié à Mansart la construction d’une immense galerie couverte sur la terrasse de la façade ouest du château : c’est la Galerie des Glaces. Limitée au nord par le Salon de la Guerre et au sud par celui de la Paix, la Galerie a 73 m de long. Sa création a pour conséquence le déport de l’appartement du roi dans le château Vieux, l’appartement du Soleil deviendra le Grand Appartement et sera utilisé pour les réceptions.
La décoration de la galerie, confiée à Le Brun, valorise la réussite politique, économique et artistique de la France. Les 30 compositions de la voûte peinte par Le Brun illustrent les victoires militaires et diplomatiques de Louis XIV ainsi que ses réformes pour réorganiser le royaume. Ces faits glorieux sont traités sous forme d’allégories à l’antique.
Par leurs dimensions et leur nombre, les 357 miroirs qui ornent les 17 arcades faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des miroirs, alors objets de grand luxe. Les pilastres de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un modèle nouveau dit de « l’ordre français » ; créé par Le Brun à la demande de Colbert, il présente une fleur de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs français.
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Vue et perspective du bas de l’Orangerie du château de Versailles, et de la Grande Pièce d’Eau

Creusée pour embellir l’axe nord-sud des jardins, la Grande Pièce d’eau remplace une zone marécageuse appelée "étang puant", source de nombreuses maladies parmi les habitants de Versailles. De forme octogonale à partir de 1665, le bassin est agrandi par les Gardes suisses vers 1678, puis à nouveau en 1682, date à laquelle il se dote de ses extrémités arrondies. Les terres retirées lors des travaux servirent à la création du potager du roi.
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© BnF

Fontaine de Cérès

Château de Versailles
Les souverains ont toujours organisé des fêtes mais Louis XIV, plus que tout autre, fera de la fête un instrument au service de son image. Il s’en explique dès 1661 dans ses Mémoires pour l’instruction du Dauphin :
"Cette société de plaisirs, qui donne aux personnes de la Cour une honnête familiarité avec nous, les touche et les charme plus qu’on ne peut dire. Les peuples, d’un autre côté, se plaisent au spectacle où, au fond, on a toujours pour but de leur plaire ; et tous nos sujets, en général, sont ravis de voir que nous aimons ce qu’ils aiment, ou à quoi ils réussissent le mieux. Par là nous tenons leur esprit et leur cœur, quelquefois plus fortement peut-être, que par les récompenses et les bienfaits ; et à l’égard des étrangers, dans un État qu’ils voient d’ailleurs florissant et bien réglé, ce qui se consume en ces dépenses qui peuvent passer pour superflues, fait sur eux une impression très avantageuse de magnificence, de puissance, de richesse et de grandeur."
Louis XIV, Mémoires pour l’instruction du Dauphin
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Fêtes et jeux d’eau

Les jeux d’eau de Versailles sont conçus pour agrémenter la promenade du roi et de sa cour. Ils témoignent de la puissance du monarque et contribuent au faste de ses fêtes
Ne disposant pas de suffisamment d’eau pour faire fonctionner toutes les fontaines fonctionnent ensemble, les fontainiers sifflent à l’approche du roi afin d’ouvrir les vannes au moment opportun grâce à leurs grandes clés lyres et de régler la hauteur des jets !

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  • 18e siècle
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© BnF

La magnifique et royale fête de Versailles

Traumatisé dans son enfance par la Fronde qui déstabilisa la royauté, le roi organise sa cour de manière à régner sur l’ensemble de la noblesse. Il met en place une étiquette minutieuse. Art d’asservir la noblesse ou manque de hauteur de vue ? Pour Saint-Simon, le roi s’attache trop aux détails.
"Son esprit, naturellement porté au petit, se plut en toutes sortes de détails. Il entra sans cesse dans les derniers sur les troupes : habillements, armements, évolutions, exercices, discipline, en un mot, toutes sortes de bas détails. Il ne s’en occupait pas moins sur ses bâtiments, sa maison civile, ses extraordinaires debouche ; il croyait toujours apprendre quelque chose à ceux qui en ces genres-là en savaient le plus, qui de leur part recevaient en novices des leçons qu’ils savaient par cœur il y avait longtemps. Ces pertes de temps, qui paraissaient au roi avec tout le mérite d’une application continuelle, étaient le triomphe de ses ministres, qui, avec un peu d’art et d’expérience à le tourner, faisaient venir comme de lui ce qu’ils voulaient eux-mêmes et qui conduisaient le grand selon leurs vues, et trop souvent selon leur intérêt, tandis qu’ils s’applaudissaient de le voir se noyer dans ces détails."

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  • 17e siècle
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Les flatteries de la cour

Le mémorialiste épingle le faible de Louis XIV pour la flatterie : "Ses ministres, ses généraux, ses maîtresses, ses courtisans s’aperçurent, bientôt après qu’il fut le maître, de son faible plutôt que de son goût pour la gloire. Ils le louèrent à l’ envi et le gâtèrent. Les louanges, disons mieux, la flatterie lui plaisait à tel point que les plus grossières étaient bien reçues, les plus basses encore mieux savourées. Ce n’était que par là qu’on s’approchait de lui, et ceux qu’il aima n’en furent redevables qu’à heureusement rencontrer, et à ne se jamais lasser en ce genre. C’est ce qui donna tant d’autorité à ses ministres, par les occasions continuelles qu’ils avaient de l’encenser, surtout de lui attribuer toutes choses, et de les avoir apprises de lui. La souplesse, la bassesse, l’air admirant, dépendant, rampant, plus que tout l’air de néant sinon par lui, étaient les uniques voies de lui plaire. Pour peu qu’on s’en écartât, on n’y revenait plus, et c’est ce qui acheva la ruine de Louvois."
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Louis XIV révoque l’Édit de Nantes

Le 18 octobre 1685, Louis XIV révoque l’édit de Nantes qui depuis 1598 assurait aux Protestants une liberté de conscience et de culte dans le Royaume. Le culte protestant est interdit, les temples détruits. Cette décision est l’aboutissement d’un processus engagé dès le début du règne : par attachement au catholicisme et souci d’unité du royaume, le pouvoir royal a peu à peu rogné les différents avantages accordés aux Protestants et engagé bientôt une politique de conversions forcées et de répression (à partir de 1681, « dragonnades » c’est-à-dire brimades infligées aux protestants par les soldats du roi). Largement applaudie par le peuple et la cour, cette décision provoque l’exil de 100 à 200 000 protestants français, souvent notables, officiers, artisans, marchands, gens éduqués, dont l’absence affaiblira le Royaume au cours des décennies suivantes et qui viendront renforcer les puissances rivales : Angleterre, Provinces-Unies, Prusse notamment.

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L’audience donnée aux ambassadeurs extraordinaires du Roy de Siam

1er septembre 1686
Bien qu’il ait gagné la guerre contre la Hollande, conclue par le traité de Nimègue, en 1678, Louis XIV s’oppose au commerce hollandais et cherche des alliés jusqu’en Extrême-Orient où la Hollande a ouvert des comptoirs. Le Siam (ancien nom de la Thaïlande) apparaît à l’époque comme une grande puissance en Asie, entre l’Inde et la Chine, et fascine par le raffinement de sa culture.
Après une première ambassade en 1684, Lois XIV accueille une seconde ambassade le 1er septembre 1686. 1500 personnes sont présentes. Le faste déployé pour la réception se veut un symbole de la gloire du Roi-Soleil. Renversé peu de temps après, le roi du Siam sera toutefois remplacé par un tyran qui fermera l’accès de son pays aux Occidentaux à l’exception des Hollandais !
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© Bibliothèque nationale de France

Guerre de la ligue d’Augsbourg

1688-1697

Conclusion de la guerre de Hollande, le traité de Nimègue n’a pas satisfait Louis XIV qui dès 1680 entreprend une politique d’annexions territoriales destinée, notamment le long du Rhin, à consolider les frontières du Royaume. Cette politique agressive, les mesures frappant les protestants et le soutien apporté à Jacques II d’Angleterre, exilé en France après la Glorieuse révolution de 1688, provoquent la constitution d’une ligue anti-française réunissant l’Angleterre et les Provinces-unies gouvernées par Guillaume III, les états de l’Empereur Léopold Ier et bientôt l’Espagne de Charles II, la Prusse et la Savoie (1689). Un conflit de huit années, sans réel vainqueur, épuise les protagonistes et s’achève par le traité de Ryswick (1697) où la France conserve l’Alsace mais doit abandonner ses conquêtes les plus récentes et reconnaître Guillaume III comme roi d’Angleterre.

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Guerre de la succession d’Espagne (1701-1714)

De 1701 à 1714, la guerre de Succession d’Espagne oppose plusieurs puissances européennes pour la succession au trône d’Espagne à la suite de la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol Charles II. À travers cet héritage les puissances européennes se disputent l’hégémonie en Europe. Dernière grande guerre de Louis XIV, elle permet à la France d’installer sur le trône espagnol le duc d’Anjou, petit fils de Louis XIV, sous le nom de Philippe V. Ce dernier doit toutefois renoncer pour lui et pour sa descendance au trône de France, même dans le cas où les autres princes du sang français disparaîtraient.
Durant la guerre de succession d’Espagne, la ville de Landau, sous protectorat français depuis la guerre de Trente ans, est assiégée et conquise quatre fois entre 1702 et 1713. Place-forte la plus exposée des villes sous influence française du Palatinat, la ville avait été fortifiée en 1688 par Vauban, qui protège la France par une ceinture de citadelles à la demande de Louis XIV.
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L’audience donnée par le Roy Louis XIV à l’ambassadeur de Perse à Versailles

19 février 1715
Le 19 Février 1715 à 11h, Méhémet-Riza-Beg, ambassadeur de Perse, fait son entrée à cheval dans la cour du château. La foule est venue en nombre pour assister à cette ambassade exotique. On a dressé quatre rangs de gradins dans la galerie des glaces pour accueillir les courtisans qui n’ont pas tous pu entrer. Louis XIV a revêtu un habit noir et or couvert de diamants, d’un montant total de 12 500 000 livres, somme astronomique, et d’un poids tel que le roi doit en changer après le dîner. D’après Saint-Simon, Méhémet-Riza-Beg ne disposait toutefois d’aucune accréditation. Sa suite était médiocre ainsi que ses cadeaux au Roi. En 1721, l’ambassade servira de prétexte aux Lettres persanes de Montesquieu.
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La mort du Roi Soleil

1er septembre 1715
Après soixante-douze ans de règne et à quatre jours de son soixante-dix-septième anniversaire, Louis XIV meurt au château de Versailles. Sa difficile fin de règne est marquée par l’exode des protestants persécutés, par des revers militaires, par les deux famines de 1693 et de 1709 qui font près de deux millions de morts, par la révolte des Camisards. Alors que la France était engagée dans la guerre de Succession d’Espagne (1701-1714), ces paysans protestants des Cévennes, qui n’étaient guère plus de 2 000, mobilisaient contre eux quelque 20 000 soldats du Roi auxquels s’ajoutaient environ 3 000 miliciens levés dans les régions environnantes. A ces troubles il faut ajouter la mort successive de son fils et de ses petis-fils, qui font planer une menace sur la succession.
C’est dans ce contexte qu’intervient la mort du roi. Son corps est exposé pendant neuf jours, puis transporté solennellement à la basilique Saint-Denis. Son arrière-petit-fils, alors âgé de cinq ans, lui succède sous le nom de Louis XV.
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- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Pierre-Emmanuel Jouanneau, Éditions multimédias, BnF


Traitement iconographique
Gisèle Nedjar, Éditions multimédias, BnF

Fichiers numériques réalisés par le département Reproduction de la BnF
© Bibliothèque nationale de France, 2022
Tous droits réservés

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