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  3. Le Bon Marché
  4. Le Bon Marché, l'architecture au service du commerce
Album

Le Bon Marché, l'architecture au service du commerce

Vue générale du Bon Marché
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Les quatre rotondes du Bon Marché
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L’alliance de la pierre et des matériaux nouveaux
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Le hall et le grand escalier
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Les nouvelles galeries de la rue du Bac
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Le salon de lumière
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Le comptoir de la ganterie
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Le comptoir de la literie
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La galerie des tissus d’ameublement
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Le rayon des faïences japonaises
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Le salon de lecture
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La galerie des tableaux
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La réception des marchandises
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Le dépouillement des commandes
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La fabrication des échantillons : une machine à découper
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L’étiquetage des échantillons
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La livraison des achats
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La salle des machines : le service de l’éclairage électrique
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Le grand réfectoire
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La salle à manger
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La salle à manger des dames
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Les cuisines
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Les cafetières à vapeur
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Le lavabo des garçons de magasin
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En 1852, Aristide Boucicaut devient le propriétaire d'une boutique « de nouveautés », rue du Bac. Très vite, il rêve d'agrandir son commerce. En 1869, les travaux du Bon Marché débutent. En raison d'agrandissements successifs dus au succès de l'établissement, ils durent près de 20 ans.
Le nouveau magasin est tout entier au service du commerce. Son architecture de métal et de verre facilite la circulation des clients et met en valeur les marchandises. D'une superficie exceptionnelle, il leur offre un choix inégalé, et des services nouveaux qui les incitent à s'attarder ou à revenir.

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  • 19e siècle

Vue générale du Bon Marché

D’une superficie au sol de presque 10 000 m2, le Bon Marché est une véritable ville dans la ville. Le magasin occupe un pâté de maison entier. Quatre bâtiments principaux longent les rues qui le délimitent. Au centre de ce quadrilatère, une dizaine d’autres constructions forment un quadrillage réunissant les différentes parties.

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© Bibliothèque nationale de France

Les quatre rotondes du Bon Marché

34e année de la fondation du magasin (Pl. 50)

Le grand magasin se conforme au style haussmannien, qui vise à donner unité et élégance aux immeubles.
Mais il doit aussi se démarquer afin d’attirer les clients et évoquer le luxe. Au Bon Marché, les quatre angles du bâtiment sont marqués par des rotondes surmontées de dômes. Ces éléments plus hauts que les toits permettent de repérer le magasin, même de loin.

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  • 19e siècle
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris

L’alliance de la pierre et des matériaux nouveaux

Grand magasin du Bon Marché, 35e année de la fondation du magasin (Pl. 51)

À l’entrée principale, l’alliance de la pierre avec le fer et le verre permet de concilier deux impératifs : afficher le luxe du nouveau magasin tout en valorisant les marchandises.
L’entrée principale sur la rue de Sèvres affiche une décoration imposante. La pierre, toujours synonyme de matériau de prestige, s’impose pour une riche décoration faite de pilastres (colonnes engagées dans le mur), statues, caryatides (figures humaines faisant office de colonnes) ou frontons.
Mais les matériaux nouveaux (le fer et le verre) reprennent leurs droits pour le reste de la façade, où les larges vitrines ouvertes sur la rue mettent en valeur les marchandises exposées.

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  • 19e siècle
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris

Le hall et le grand escalier

Grand magasin du Bon Marché

Décidé à séduire la bourgeoisie nouvellement enrichie, Aristide Boucicaut teste avec succès les techniques du commerce moderne : prix étudiés, rotation permanente des collections, échanges, soldes, vente par correspondance...
Le hall d’entrée, totalement ouvert sur les étages en galeries, offre une vision d’ensemble sur les espaces commerciaux.
Au centre de ce dispositif, le grand escalier fluidifie les déplacements et invite les clients à visiter les différents rayons.

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  • 19e siècle
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© Bibliothèque nationale de France

Les nouvelles galeries de la rue du Bac

L’Illustration, Grand magasin du Bon Marché
Fort de son succès commercial, le Bon Marché subit des agrandissements successifs. De nouveaux rayons sont créés pour proposer des marchandises les plus en vogue, comme ici les tapis orientaux.
Les espaces de vente restent fidèles à la même configuration : comme dans un théâtre, les galeries superposées donnent sur l’espace central. La lumière tombe de la verrière et le regard peut embrasser l’ensemble des rayons.
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© Bibliothèque nationale de France

Le salon de lumière

Grand magasin du Bon Marché
Grâce au puissant éclairage électrique mis en place dans le magasin, le salon de lumière offre au client un nouveau service : il est désormais possible d’apprécier à toute heure et avec exactitude le coloris d’un tissu.
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© Bibliothèque nationale de France

Le comptoir de la ganterie

Grand magasin du Bon Marché
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Le comptoir de la literie

L’Illustration, Grand magasin du Bon Marché

Au dernier étage, une verrière soutenue par de fines colonnes de fonte ouvragées permet de dégager de vastes espaces où exposer les marchandises de plus grande taille, comme la literie.

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  • 19e siècle
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© Bibliothèque nationale de France

La galerie des tissus d’ameublement

L’Illustration, Grand magasin du Bon Marché
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© Bibliothèque nationale de France

Le rayon des faïences japonaises

L’Illustration, Les nouveaux agrandissements du Bon Marché
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© Bibliothèque nationale de France

Le salon de lecture

Grand magasin du Bon Marché
Le Bon Marché se dote de nombreuses commodités destinées à attirer et retenir les clients. On y vient, non plus simplement pour une course, mais pour y passer la journée.
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© Bibliothèque nationale de France

La galerie des tableaux

L’Illustration, Les nouveaux agrandissements du Bon Marché
La galerie des tableaux constitue une exposition permanente où les artistes peuvent exposer leurs toiles, et les vendre aux clients du magasin. Le Bon Marché précise qu’il ne prend aucune commission sur ces transactions.
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© Bibliothèque nationale de France

La réception des marchandises

Grand magasin du Bon Marché
Les sous-sols du Bon Marché sont le siège des différents mouvements de marchandises. Les nouveaux produits y arrivent à une cadence effrénée. Aussitôt vérifiés et mis en rayons, ils doivent les quitter au plus vite, puisque Aristide Boucicaut base sa politique de vente sur une rotation rapide des marchandises.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Le dépouillement des commandes

Grand magasin du Bon Marché
Aristide Boucicaut développe un service de vente par correspondance, qui repose sur l’édition et la distribution massive de millions de catalogues. Les commandes sont reçues et traitées dans les sous-sols du Bon Marché.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

La fabrication des échantillons : une machine à découper

Grand magasin du Bon Marché
Les catalogues de vente par correspondance sont accompagnés d’échantillons de tissus qu’une machine permet de découper.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

L’étiquetage des échantillons

Grand magasin du Bon Marché
Les catalogues de vente par correspondance sont accompagnés d’échantillons de tissus. Des dizaines de jeunes femmes procèdent à leur collage et leur étiquetage dans les catalogues.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

La livraison des achats

Grand magasin du Bon Marché

Rares sont les clientes qui sortent du Bon Marché en portant leurs achats. À la fin du 19e siècle, le magasin emploie 150 chevaux pour livrer les achats des clientes à leur domicile, à Paris ou en banlieue.
À partir d’une certaine somme, les clientes de province peuvent aussi se faire livrer leurs achats par le train.

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  • 19e siècle
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

La salle des machines : le service de l’éclairage électrique

Grand magasin du Bon Marché
Au deuxième sous-sol sont installés les équipements techniques du magasin, notamment la salle de l’éclairage électrique. Cette source d’énergie remplace les anciens becs de gaz polluants et moins efficaces. Elle offre un éclairage puissant, capable d’illuminer les moindres espaces du magasin et de les rendre aussi attractifs de nuit que de jour. En 1889, les installations électriques du Bon Marché égalent celles de l’Opéra de Paris.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Le grand réfectoire

Grand magasin du Bon Marché
Avec sa femme Marguerite, Aristide Boucicaut se fait aussi connaître pour ses préoccupations sociales. Le règlement du magasin à l’usage des employés précise que :
"Chaque employé a droit à deux repas [gratuits] complets par jour […] La nourriture doit être saine et abondante. Elle est la même pour tous les employés de la maison, quel que soit leur grade."
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

La salle à manger

Grand magasin du Bon Marché
"À partir de 7h30 du matin, les employés logés par la Maison ont la faculté de monter à la salle à manger pour se faire servir un potage. Du café au lait et du chocolat sont servis aux Demoiselles, dans leur salle à manger particulière, dès leur arrivée aux Magasins."
Extrait du règlement du magasin à l’usage des employés.
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© Bibliothèque nationale de France

La salle à manger des dames

Grand magasin du Bon Marché
Les "Dames et les Demoiselles" disposent d’une salle à manger qui leur est réservée.
Une autre salle est destinée aux "chefs de service et employés", la dernière aux "garçons de magasin et cochers".
Extrait du règlement du magasin à l’usage des employés.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Les cuisines

Grand magasin du Bon Marché
En 1910, une brochure éditée par le Bon Marché présente les cuisines de l’établissement : "On reste stupéfait lorsqu’on pénètre dans les cuisines où rôtissent en même temps 800 biftecks, où des appareils énormes reçoivent, en une seule fournée, 800 kilogrammes de pommes de terre, qui, en quelques instants, sont transformées en tranches frites et dorées."
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© Bibliothèque nationale de France

Les cafetières à vapeur

Grand magasin du Bon Marché
"Des marmites à vapeur, construites spécialement pour cet usage, permettent d’obtenir l’ébullition rapide de 800 litres de liquide ; 300 litres de café, et d’un café délicieux, sont fabriqués à la fois."
Extrait d’une brochure éditée par le Bon Marché en 1910.
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© Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Photo : Thierry Ollivier

Le lavabo des garçons de magasin

Grand magasin du Bon Marché
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© Bibliothèque nationale de France

- Direction éditoriale
Françoise Juhel, Éditions multimédias, BnF

Édition
Nathalie Ryser, Éditions multimédias, BnF

Traitement iconographique
Sophie Guindon, Éditions multimédias, BnF

© Bibliothèque nationale de France, 2014
Tous droits réservés

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